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Transition : l’épouse de Moctar Ouane, aussi, en résidence surveillée !

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Qu’est-ce que les nouvelles autorités reprochent exactement à l’ancien Premier ministre Moctar Ouane et à sa famille ? C’est la question que l’on se pose depuis qu’elles viennent de durcir, une nouvelle fois, les conditions de sa résidence surveillée et que même son épouse ne peut plus sortir travailler. C’est l’association malienne des procureurs et poursuivants qui vient de révéler et dénoncer cette situation à travers un communiqué rendu public mardi. Dans une déclaration, ils alertent sur la situation que vit actuellement l’épouse de l’ancien chef du gouvernement, une notaire. Selon ce document, elle a été interdite de sortie, par le garde du corps de son mari, suivant l’ordre de la garde présidentielle. Lorsqu’elle voulut se rendre à son étude, au seul motif qu’elle est l’épouse de Moctar Ouane frappé par l’interdiction absolue de sortir de son domicile, sans qu’un acte ne leur soit signifié d’une part et, d’autre part, sans qu’aucune charge ne leur soit notifiée par les auteurs desdites mesures.

  

Loi d’amnistie : légaliser les coups d’Etat au Mali

C’est, en principe, aujourd’hui, que le Conseil national de Transition doit voter la loi d’amnistie en faveur des auteurs du double coup d’Etat dans notre pays. Longtemps attendu, cette loi va, finalement, passer devant le CNT et, on peut l’imaginer, comme une lettre à la poste. Elle va permettre de sécuriser les membres du CNSP et les mettre à l’abri de toutes poursuites judiciaires. Il sera décidé qu’ils n’ont rien fait. Totalement amnistiés comme Sanogo et sa bande. La question que l’on se pose, désormais, est celle de savoir jusqu’à quand allons-nous continuer à piétiner notre Constitution. Celle qui définit le coup d’Etat comme un crime indescriptible. Comme le dit un ancien ministre : «tant que les militaires sauront qu’il yaura des lois pour les amnistier, ils ne cesseront, jamais, de faire des putschs et rompre avec l’ordre constitutionnel.»

Rassemblées par la Rédaction

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