L’Académie malienne des langues abrite du lundi, 28 juin au jeudi, 1er juillet 2021 la tenue de l’atelier de formation de 140 personnes, tous membres des réseaux d’Associations scolaires Association de parents d’élèves (APE), Association des mères d’élèves (AME) et le Comité de gestion scolaire (CGS) sur la santé – la reproduction, la prévention des grossesses précoces et non désirées, le VIH et les Violences basées sur le genre (VBG).
L’ouverture des travaux étaient placée sous de Mme Sidibé Dédeou Ousmane Traoré, ministre de l’Education nationale en présence du chef de Bureau de l’UNESCO au Mali, Edmond Moukala.
Cette formation vise à : expliquer les modes de prévention des grossesses précoces et non désirées ; expliquer les différents modes de transmission du VIH SIDA ; identifier les moyens de prévention et de protection du VIH Sida; définir les violences basées sur le genre en milieu scolaire ; décrire les types et les formes de violences basées sur le genre en milieu scolaire ; dégager les causes et les conséquences des violences basées sur le genre.
Pour Mme le ministre, l’UNESCO, à travers le programme 03 (Our Rights, Our Lives, Our Future) a pour objectif général de contribuer à ce que les adolescents et les jeunes en Afrique subsaharienne obtiennent des résultats positifs en matière de solidarité, d’éducation et d’égalité des sexes par une réduction soutenue des nouvelles infections au VIH, des grossesses précoces et non désirées, de la violence fondée sur le genre.
Ainsi, indique-t-elle, l’UNESCO à travers O3 pour le compte de l’année 2021, a priorisé un accompagnement de la Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration de l’éducation (CADDE) dans le cadre de la formation des membres des réseaux d’associations scolaires sur la santé de reproduction, la prévention des grossesses précoces et non désirées, le VIH, les violences basées sur le genre en milieu Scolaire (VBGMS) dans les académies d’enseignement de Bamako.
Pour sa part, le Chef de Bureau de l’UNESCO au Mali, a fait savoir que cet atelier va permettre de disposer d’un pool de compétences locales et disponibles, capable d’orienter les autres membres des réseaux associatifs, gage d’une décentralisation réussie de l’éducation et de la pérennisation des actions d’accompagnement de l’UNESCO.
En effet, poursuit-il, aujourd’hui, les défis ne se situent pas uniquement au niveau de l’accès à l’école. Ils sont aussi dans le domaine de l’éducation à la santé, on note : la présence des violences basées sur le genre en milieu scolaire ayant souvent comme conséquences la déperdition scolaire ; une menace sur le maintien à l’école, notamment des filles en raison des réponses inadéquates en éducation à la santé ; des réponses inadaptées au questionnement légitime en matière de santé des jeunes.
Face à ces défis, le ministère de l’Education nationale, avec ses partenaires, dont l’UNESCO s’attèle à renforcer les capacités des acteurs scolaires en matière d’éducation à la santé en : révisant les manuels des enseignants pour des programmes adaptés à nos contextes et en répondant au besoin de santé des jeunes ; en formant les enseignants en éducation à la santé ; en formant les membres des associations scolaires (CGS, AME, APE), objet de cet atelier.
L’engagement de tous ces acteurs scolaires en éducation à la santé permettra ainsi de créer un environnement d’apprentissage sain, inclusif et de qualité.
Bréhima DIALLO
Source: 22 Septembre