Dans une Note rendue publique, le 7 juillet 2021, et remise au Premier ministre le même jour, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), présidé par Tiébilé Dramé, ancien ministre, propose une structure transitoire dénommée «ANGE » (Autorité Nationale de Gestion des Elections). Selon le parti Bélier blanc, l’Autorité Nationale de Gestion des Elections sera présidée au niveau national par un Conseil d’Orientation et de Contrôle de vingt membres avec voix délibérative, tous nommés par décret présidentiel. En outre, le Parti indique que les défis auxquels cette Autorité aura à faire face sont essentiellement : L’audit du Fichier électoral et la relecture de la loi électorale.
« L’organe unique de gestion des élections prôné par le DNI (Dialogue national inclusif) en 2019 et les journées de concertations nationales de septembre 2020 auraient pu être la réponse appropriée si nous disposions de temps. Le temps n’étant pas notre allié, le PARENA propose une structure transitoire dénommée «ANGE » (Autorité Nationale de Gestion des Elections). L’ANGE est une alternative à la fois crédible et réalisable dans le délai imparti à la Transition », c’est ce qui ressort de la Note de 4 pages publiée par le PARENA, le 7 juillet 2021. Selon le parti, l’Autorité sera consacrée par la loi électorale qui doit être revue à cet effet. « Eu égard à la durée relativement courte de la Transition, donc l’impossibilité matérielle de réunir toutes ces conditions pour la mise en place d’un véritable organe unique, l’Autorité Nationale de Gestion des Elections est une structure intermédiaire, un modèle souple et moins contraignant. Cet organe consacré par la loi électorale dans un premier temps, disposera des infrastructures et des ressources matérielles et humaines déjà existantes de la Délégation générale aux élections (concrètement la DGE disparaît et devient la Direction Technique chargée de l’informatique et du fichier électoral de l’ANGE), des ressources matérielles existantes de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) au plan national et local, ainsi que de son personnel d’appui, d’une partie du personnel du Ministère de l’Administration territoriale disponible », préconise le PARENA. Sur le plan financier, indique le parti, la nouvelle Autorité de Gestion des Elections bénéficiera des ressources budgétaires allouées à la DGE, à la CENI, et du budget affecté à l’organisation des élections par le MATD (Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation). Pour le PARENA, l’Autorité Nationale de Gestion des Elections sera présidée au niveau national par un Conseil d’Orientation et de Contrôle de vingt membres avec voix délibérative, tous nommés par décret présidentiel. « Toutefois, pour des soucis de transparence, en période électorale, les candidat(e)s des partis politiques ou les candidat(e)s indépendant(e)s à l’élection présidentielle qui ne sont pas représentés dans le Conseil d’Orientation et de Contrôle désigneront leur représentant avec voix non délibérative à partir de la validation des candidatures jusqu’à la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle », révèle la note du PARENA. De même, ajoute le parti, des membres de l’administration publique peuvent être invités à participer aux réunions sans voix délibérative. Aux dires du PARENA, le Conseil d’Orientation et de Contrôle vote le budget de l’ANGE. Sur le plan technique, le Conseil d’orientation et de Contrôle s’appuiera sur une structure exécutive composée de neuf cadres permanents recrutés sur dossier et du personnel d’appui (provenant de la CENI, de la DGE et du MATD essentiellement). Selon le Parti présidé par Tiébilé Dramé, les défis auxquels cette Autorité aura à faire face sont essentiellement : L’audit du Fichier électoral et la relecture de la loi électorale. Par ailleurs, le PARENA propose, dans un chronogramme, la tenue du 1er tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives (un seul tour) avec pour mode de scrutin la proportionnelle, le 22 février 2022.
Aguibou Sogodogo
Source: Le republicain mali