La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali, sera “achevée d’ici le début de l’année 2022”, a précisé le président français, lors d’une conférence de presse conjointe à Paris avec le nouveau président nigérien Mohamed Bazoum, dont le pays fait partie du G5 Sahel
Depuis un certains temps, beaucoup de maliens ne cessaient de réclamer le retrait des troupes armées françaises sur le territoire malien. Le Président français, Emmanuel Macron, a annoncé ce vendredi, 09 juillet 2021 que la fermeture des bases françaises dans le nord du Mali commencera d’ici la fin d’année lors du sommet du G5 Sahel. ‘’La présence militaire française serait limitée à un contingent de 2 500 à 3 000 hommes’’, déclare M. Macron. Avant d’ajouter qu’à terme, la présence militaire française serait limitée à un contingent de 2 500 à 3 000 hommes.
“Dès les prochaines semaines, la France débutera la reconfiguration de son engagement militaire au Sahel. La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali, sera “achevée d’ici le début de l’année 2022”, a précisé le président français, lors d’une conférence de presse conjointe à Paris avec le nouveau président nigérien Mohamed Bazoum, dont le pays fait partie du G5 Sahel (avec la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad).
Par ailleurs, ajoute le Président français, les effectifs de l’opération Barkhane, qui s’élèvent actuellement à environ 5 100 hommes, ne vont pas décroître dans les prochains mois, mais l’objectif est de ramener “à terme” le dispositif français dans la région “entre 2 500 et 3 000 hommes”.
Ensemble, le commandement opérationnel des forces françaises sera progressivement transféré du quartier général malien de la force Barkhane à Gao, à Niamey, la capitale du Niger, d’où sera notamment coordonnée l’action de la ‘Task force’ européenne Takuba “dans un périmètre élargi”. “La France maintiendra au sein de Takuba une contribution significative”, a indiqué le président français.
Le Président Macron insiste, “nous restons engagés au Sahel parce que cela nous est demandé par les États de la région”.
Takuba, qui compte à l’heure actuelle quelque 600 hommes – français, italiens, estoniens, suédois et tchèques – sera chargée d’accompagner au combat les Armées de la région “dans un périmètre élargi” au-delà de la zone dite “des trois frontières” (Mali, Burkina, Niger) où elle intervient actuellement. Emmanuel Macron a également souligné l’importance de la mission de formation de l’Union européenne (EUTM) pour “construire des outils de défense capables de former et d’entraîner” les armées sahéliennes.
Des sources précisent que le Président de la transition colonel Assimi Goïta a, au cours de ce sommet demandé la relecture du traité de coopération militaire et, a par contre rejeté la nouvelle stratégie de la France au Sahel.
Brehima DIALLO
Source: 22 Septembre