L’Espace National des Jeunes leaders, sous la présidence de son parrain, l’ancien ministre de la jeunesse et ancien ministre de la communication, Harouna Modibo Touré, a procédé au lancement officiel de ses activités. C’était à l’Institut Supérieur de Commerce Business School, près du monument Bougie Ba. Etaient présents, le représentant de Misahel, Fulgence Zeneth, le président du CNJ, Habib Dakouo, le Recteur de l’Université, Cheick El Moctar Koné, Daouda Tékété, écrivain et ancien journaliste et beaucoup d’autres invités.
Faire preuve de leadership, d’engagement civique, d’initiative positive et de responsabilité pour faire le Mali d’aujourd’hui et de demain, tels sont les leitmotivs du regroupement de ces jeunes leaders qui entendent désormais apporter leurs contributions à l’édification nationale. Selon leur président, Seydou Ballo, les conséquences des rebellions successives au Mali, de 1953, 1968, 1990 et de 2012 avec leurs corolaires (des milliers de déplacés) ont montré la fragilité de la gouvernance, le manque de leadership, choses qui sont entre autres les motivations profondes de la création de cette Association. Aussi, il a rappelé le rôle de la jeunesse unanimement reconnu par l’Union Africaine et les Nations Unies à travers l’agenda 2063 et les Objectifs du Développent Durable. Il a précisé que dans son aspiration 6, l’UA a indiqué que le développement devra s’appuyer sur le potentiel de ces populations, notamment celui des femmes et des jeunes engagés et responsabilisés. Le président de l’ENJL a posé les problèmes qui minent notre pays à savoir, le faible taux de participation aux élections, aux prises de décisions dans les actions de développement. Il dira que cette organisation n’a pas été créée pour insulter, vilipender une autorité, mais de promouvoir le leadership. Selon lui, les jeunes doivent avoir l’esprit critique, doivent être des acteurs du changement, des innovateurs, communicateurs et chefs de file en développant des compétences nécessaires pour l’impulsion civique patriotique. Cette Association compte participer activement au renforcement de capacités des autres jeunes en matière de leadership, de développement personnel, de plaidoyer, de lobbying et de toute autre action jugée pertinente, va-t-il faire savoir. « Cet Espace entend aussi fédérer toute la jeunesse malienne et marquer sa présence sur toute l’étendue du territoire », a dit Seydou Ballo. Le représentant de Misahel n’a pas manqué d’éloge à l’endroit du président d’ENJL qui, depuis ses premières heures estudiantines, s’était fait remarquer lors des débats sous-régionaux, ses actions à l’endroit d’autres jeunes dans leurs formations pour affronter la vie réelle.
M. Penda dira que son institution croit à Seydou pour avoir eu à travailler avec lui, croit à ce projet, un projet qui crée un Espace où seront discutées les questions nationales, un Espace qui a une vision. A lui de les inviter à travailler afin de donner à cet Espace une vision Africaine et internationale. Au président du CNJ, Habib Dakouo de dire que l’espoir est permis avec l’ENJL. Il a fait savoir que le CNJ va s’approprier de cette dynamique et a invité l’association à venir vers eux pour porter ensemble cette dynamique qui vient d’être enclenchée.
Le parrain, pour sa part, s’exprima en ces termes : « armez-vous de savoir ». Harouna Modibo Touré, parrain de l’évènement a demandé aux jeunes à comprendre qu’il n’y a qu’une seule faitière : le CNJ. Il leur a demandé de fédérer, main dans la main, pour la mise en place du Conseil Supérieur de la jeunesse qui a été voté. Aux dirigeants de l’Université, l’ancien ministre de la jeunesse et de la Communication leur a suggéré de créer une filière sur le numérique.
Fakara Faïnké
Le Républicain