Sur ces derniers mois, l’actualité s’était enrichie d’un nouveau sujet qui faisait les choux gras de la presse. D’un côté, un groupe de médias s’appuyant sur une lecture biaisée d’un rapport partiel du groupe d’expert de l’ONU sur le Mali s’acharnait à accuser Apolinaire Compaoré, le patron des patrons burkinabè, de trafic illégal de cigarettes et de financement du terrorisme. De l’autre côté, Apolinaire Compaoré et ses soutiens ne manquaient pas de clamer sa bonne foi. Tout cet affrontement avait lieu par articles de presse et conférences de presse interposéssans oublier d’incessant clin d’œil à la justice. C’est dans cette ambiance délétère pour les affaires et la réputation de l’homme d’affaires burkinabè que le rapport final des experts de l’ONU pour le Mali est paru. Principalement enseignement dudit rapport ; ApolinaireComaporé et sa holding ne sont aucunement mêlés aux trafics de toute sorte qui pullulent dans la région sahélo-sahélienne encore moins au financement du terrorisme. Fin donc de l’histoire. L’honneur de l’homme d’affaire burkinabè qui a pu s’imposer comme une référence pour ses pairs et un modèle pour la jeune génération d’hommes d’affaires du continent est sauf. Retour en quelques dates sur ce qui ces accusations qui s’apparentent de plus en plus comme un complot presque parfait contre Apolinaire Compaoré, le self made man. Chronologie d’une affaire rocambolesque qui s’est dégonflée comme une peau de baudruche.
03 mars 2021 : L’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), regroupant des journalistes d’investigation à travers le monde entier, publie les résultats d’une enquête citant Apolinaire Compaoré, représentant de Philip Morris, comme un « contrebandier et un financier potentiel du terrorisme dans la région du Sahel.
10 mars 2021 : Le journal “L’Evénement”reprend les éléments de l’enquête dans laquelle Apolinaire Compaoré est cité dans une affaire l’incriminant de financer les groupes terroristes au Sahel.
15 mars 2021 : la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) fait paraitre sur son site un article avec un titre qui ne laisse aucune place au doute : Contrebande de cigarettes : Apolinaire Compaoré au cœur d’un trafic à la croisée d’intérêts terroristes.
23 mars 2021 : Apolinaire Compaoré fait une première sortie publique pour protester contre les insinuations contenues dans l’enquête du réseau de journaliste.
24 mars 2021 : l’information sur l’implication supposée d’Apolinaire Compaoré dans le trafic illégal de cigarette et le financement présumé du terrorisme est repris par TV5 monde donnant à cette information un plus grand retentissement
12 avril 2021 : le Conseil d’informations et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) condamne ce qu’il qualifie « d’allégations sans preuves » contre l’homme d’affaire burkinabè.
17 mai 2021 : Apolinaire Compaoré sollicite le Médiateur du Fasopour prouver son innocence. Cette dernière le rassure de son soutien.
29 juin 2021 : le balai citoyen, une organisation de la société civile, porte plainte contre le gouvernement burkinabè afin que la justice se saisisse de l’affaire Apolinaire Compaoré accusé de financement de groupes terroristes afin que la lumière soit faite sur cette question.
06 aout 2021 : le groupe d’expert de l’ONU pour le Mali publie son rapport définitif dans lequel il est clairement stipulé qu’Apolinaire Compaoré n’a rien avec ni avec la contrebande de cigarettes, ni avec le financement du terrorisme dans la sous-région.
Cette publication du groupe d’experts des nations unies met fin à un long feuilleton dont la finalité, on peut maintenant l’affirmer sans ambages, était de salir la réputation de l’homme d’affaires burkinabè.
BELEM OUMAR THOMSON L’INCONTOURNABLE
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