Susciter davantage la culture scientifique en les filles
Le ministère de l’éducation nationale suscite plus d’engouement en les filles et les femmes pour les matières scientifiques à travers le concours national « Miss Science 2021 ».
Selon les statistiques, « les femmes professeurs d’enseignement secondaire sont de 3 295 tandis que les hommes 19 958 et à l’enseignement supérieur, elles sont de 14% contre 86% d’hommes ». Ces dernières années, il n’y a pas de classe de série S1 dans les grands lycées, faute d’élèves, mais aussi de déficit criard de professeurs dans les matières scientifiques et techniques. D’où le Concours « Miss Sciences » dont la troisième édition concerne les classes de 3e, 6e, 8e et de la 10e année. Si d’une part son objectif est de susciter l’intérêt des jeunes femmes et adolescentes pour les disciplines scientifiques, il vise d’autre part à favoriser leur orientation vers des filières et des carrières scientifiques dans le but de valoriser les STEM dans les écoles.
Les critères de sélection sont relatifs aux notes des filles en sciences, soit une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en mathématiques, en sciences physiques, en chimie et en biologie.
Ledit concours initié en partenariat avec le bureau de l’UNESCO-ISESCO au Mali, a été lancé, le jeudi 2 septembre 2021 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, sous la présidence du conseiller technique au ministère de l’Education nationale, Mme Sylla Fatoumata Cissé, en présence de la représentante de l’UNESCO au Mali, Mme Dicko Oumou Dicko et de la Secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO, Pr. Diallo Kadia Maïga.
Selon la secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’Unesco et l’ISESCO, Pr. Diallo Kadia Maïga, ce concours constitue un tremplin pour plus d’orientation des filles vers les filières scientifiques où elles sont très moins importantes. Mais aussi renforcer le renouvellement du personnel scientifique au Mali.
Et Pr. Diallo d’ajouter que ce concours est « motivé par la recherche de stratégies et de mécanismes adéquats en vue de renverser la tendance en tenant compte que les mathématiques et les sciences sont des atouts majeurs pour gagner le pari du développement durable ».
De son côté, la représente du Bureau de l’UNESCO au Mali, Mme Dicko Oumou Dicko, soutient que l’édition 2021 du concours est une nouvelle opportunité pour les jeunes filles du Mali, d’autant plus qu’il s’agit de veiller à ce que les femmes participent pleinement au développement du pays. Elle a lancé un appel à tous les partenaires de s’unir pour la cause des jeunes filles.
Certes le Mali regorge d’énormes potentialités scientifiques qui ont besoin d’être exploitées et mises au service du développement, a fait croire Mme Sylla Fatoumata Cissé, conseiller technique au ministère de l’Education nationale. Mais, il est important de susciter plus l’engouement des filles et des femmes pour les matières scientifiques et les encourager à les embrasser.
I Tamboura pour Malizine
