Ces derniers temps, on constate une augmentation du prix du kilogramme de haricot. Notre enquête dans des marchés de Bamako.
Sollicité lors des différentes cérémonies dans notre société, telles que les cérémonies de mariage, baptême et surtout pour les différentes cérémonies de sacrifices, le prix du haricot connait une nette évolution. Ces derniers temps, on constate que le prix du kilogramme a grimpé et cela se passe inaperçu.
Au marché de Djelibougou, Bamoussa Coulibaly, commerçant de céréales, dira que le sac d’haricot de 100 kilogrammes était vendu à 32 500FCFA, 30 500FCFA et même à 30 000FCFA il y a à peu près 5 mois.
Aujourd’hui, le sac de 100 kilo est vendu à 62 000FCFA et 62 500FCFA selon les grossistes et la qualité.
A l’en croire, chaque année à l’approche d’hivernage et pendant l’hivernage, le prix monte mais ça n’a jamais atteint ce stade. Les prix, dit-il, ont rarement dépassé 450 FCFA. Il a signalé que l’une des causes de la hausse du prix cette année est qu’ « à un moment donné, les autorités burkinabés ont décidé de ne pas exporter le haricot sur le territoire malien suite à une mésentente entre la douane et les commerçants.. », a-t-il expliqué.
Madié Coulibaly, vendeuse de haricot à N’Tomikorobougou, dira : « Le prix du kilo de haricot a grimpé. Je n’arrivais plus à m’en sortir ; j’ai arrêté mon petit commerce jusqu’à ce que ça diminue. »
Selon Safia Touré, restauratrice à Boulkassoumbougou, le haricot est le plat le plus sollicité la nuit. « Je continue de vendre le plat, mais j’ai diminué la quantité pour pouvoir m’en sortir un peu », a-t-elle ajouté.
A noter que le haricot est une source précieuse de protéines. Il est végétale quasiment dépourvu de graisses et sans cholestérol. Il affiche une bonne teneur en fibres, en glucides en calcium et surtout en fer. Le haricot consommé régulièrement pourrait diminuer le risque de maladies cardiovasculaires, favoriser une meilleure santé intestinale, prévenir du cancer du côlon entre autre.
Fatoumata Fofana
Tjikan