Le Mali a reçu, dimanche dernier à l’aéroport international Modibo Keïta, 40.000 vaccins qui sont des molécules conçues après une étude dirigée par l’OMS afin de prévenir et lutter efficacement contre la pandémie à coronavirus à travers un programme international de test dénommé “essai solidarité’’.
Notre pays a réceptionné 40.000 doses de vaccins ‘’essai solidarité’’ qui sont, selon les autorités sanitaires, des molécules conçues après une étude internationale dirigée par l’Organisation mondiale de la santé. D’après la cellule de communication du Msds, plusieurs responsables dans le domaine de la santé étaient présents : Dr Jean Pierre Baptiste, représentant de l’OMS, Pr. Samba Sow, directeur général de l’institut national de santé publique et coordinateur national des urgences sanitaires, des membres du CNT, de l’inter-ordre des professionnels de la santé, des directeurs des services et hôpitaux. Cette même source évoque également que l’objectif est de mettre en œuvre des vaccins plus prometteurs. Les grands laboratoires et les petits groupes sont fortement sollicités. À l’entame de son propos, Mme le ministre de la Santé et du Développement rappela que « ces vaccins entrent dans le cadre de la recherche scientifique que le Mali a mise au centre de ses activités de promotion de la santé. Ces vaccins ont été testés ailleurs pour connaitre leur dangerosité. Il s’agit maintenant de la dernière phase qui concerne l’efficacité du vaccin contre la covid-19. Ce test n’est pas obligatoire, il est volontaire et ne touchera pas toute la population. Nous allons continuer à mettre l’accent sur la recherche scientifique.» Pour sa part, Dr Jean, le représentant de l’OMS, a estimé que « tous les vaccins franchissent plusieurs étapes avant d’être opérationnels. Pour la bonne marche des choses, le Mali est le 2e pays en Afrique, choisi pour la dernière phase de test de ce vaccin (…). Il promet que sa structure fera le suivi avec l’équipe du CVD. » Pour clore, le DG de l’Insp a noté que « le mot test ne doit pas faire peur. Tous les vaccins subissent un processus scientifique. Ce n’est pas la première fois. Quand il y a eu Ebola, j’ai été le premier volontaire pour le test du vaccin. Pour Ebola, c’était la première phase. Avec ce vaccin, nous sommes dans une étude de phase 2, 3. C’est pour la réponse immunitaire et l’efficacité à grande échelle… » Par ailleurs, la cellule indiquait aussi que ce processus d’essai nécessite plusieurs vaccins pour protéger la population mondiale du virus et de toutes ses différentes souches. Des études sont menées dans de nombreuses régions du monde. L’OMS et ses experts sont en train de développer de nouveaux vaccins préventifs contre la Covid-19.» Cependant, malgré l’acquisition de la dose britannique Astrazeneca, suivant l’arrivée de celle de la dose américaine ‘’Johnson Johnson’’, ce coup d’envoi a été donné par le PM, Dr. Choguel Kokala Maïga.
Lassana
Source: LE COMBAT