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Situation en Afghanistan: le chef de l’ONU Antonio Guterres craint des répercussions au Sahel

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Dans un entretien à l’Agence France Presse, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, revient sur les risques que le scénario afghan se produise au Sahel. Avec le désengagement des forces militaires américaines, les talibans ont repris le contrôle du pays en un temps record. Un véritable fiasco pour la communauté internationale

Situation en Afghanistan: le chef de l’ONU Antonio Guterres craint des répercussions au Sahel

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres,en juin 2021.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres,en juin 2021. Kenzo TRIBOUILLARD POOL/AFP/File

Dans un entretien à l’Agence France Presse, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, revient sur les risques que le scénario afghan se produise au Sahel. Avec le désengagement des forces militaires américaines, les talibans ont repris le contrôle du pays en un temps record. Un véritable fiasco pour la communauté internationale.

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Pour Antonio Guterres, l’impact psychologique de la situation en Afghanistan sur les jihadistes au Sahel est réel. « Il y a un vrai danger, dit-il. Des groupes terroristes peuvent se sentir enthousiasmés et avoir des ambitions au-delà de ce qu’ils pensaient (possible) il y a quelques mois. »

Le secrétaire général de l’ONU regrette également, de voir des « groupes fanatisés, avec une idéologie où la mort est désirable » affronter des « armées qui se désintègrent ». Et de rappeler les évènements au Mali lors de la première poussée vers Bamako en 2013 ou encore au Mozambique récemment.

Selon lui, il est donc « essentiel de renforcer les mécanismes de sécurité au Sahel ». « Ce n’est pas seulement le Mali, le Burkina ou le Niger, maintenant il y a des infiltrations en Côte d’Ivoire, au Ghana », précise Antonio Guterres. Il craint « que la capacité de réponse de la communauté internationale et des pays de la région ne soit pas suffisante face à la menace. »

Depuis plusieurs années, il plaide pour une force africaine de lutte antiterroriste sous mandat et financement de l’ONU. Une proposition soutenue par la France, mais rejetée par les États-Unis, premier contributeur financier des Nations unies. Il est temps « que ce blocage se termine », prévient Antonio Guterres.

RFI

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