Le Système des Nations Unies au Mali, à travers son Agence Unesco de Bamako, s’investit constamment à contribuer au développement durable du Mali en multipliant des efforts d’interventions multi-sectorielles. Ces efforts répondent parfaitement aux priorités actuelles de nos populations résilientes vivant depuis 2012 une crise multi-dimensionnelle, aggravée en avril 2020 par la pandémie de la Covid-19. Pour favoriser un retour rapide à la paix durable, l’Unesco s’engage à soutenir la résilience des jeunes et des femmes par la création d’emplois dans le domaine agricole.
Ainsi, le représentant de l’UNESCO au Mali, Edmond Moukala, accompagné d’une forte délégation s’est rendu le 6 septembre 2021 dans 4 è Région administrative du Mali, Ségou et plus précisément la zone Office du Niger.
L’objectif de cette visite, était de mieux comprendre comment soutenir l’Office du Niger pour créer des emplois au profit des couches socio-économiques les plus vulnérables aux effets des changements climatiques et à l’extrémisme violent à savoir les jeunes et les femmes.
Lors de ce déplacement, le représentant de l’Agence Unesco de Bamako, s’est entretenu également avec le Président Directeur Général de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté, entouré de ses proches collaborateurs. Ensemble les deux parties ont pu visiter les installations du barrage de Markala, qui est un établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) et les exploitants agricoles.
Edmond Mukala, sur place, a félicité le Gouvernement du Mali, à travers M. Konaté, pour sa détermination à faire du secteur agricole un véritable levier de développement.
C’est le lieu de rappeler que grâce à l’Unesco, les mausolées et manuscrits de Tombouctou ont été reconstruits et réhabilités, suite à la violence des terroristes et jihadistes de 2012 sur ces valeurs universelles.
Pour également créer de nouvelles opportunités dans le cadre de renforcer davantage le plaidoyer en faveur d’une meilleure fréquentation des filles dans les filières scientifiques, l’Unesco vient de lancer la troisième édition du concours national Miss Sciences au Mali en présence d’éminents scientifiques du Mali dont l’ancienne ministre Mme Gakou Salimata Fofana, Diplômée de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako (ENI), non moins présidente de l’Association des Femmes Ingénieures du Mali (AFIMA).
En maintenant sur place les jeunes et les femmes rurales avec des emplois qui créent des sources de revenus et favorisent l’épanouissement des populations vulnérables, l’Unesco Mali contribue à réduire les candidats à l’immigration clandestine illégale de nos jeunes qui meurent en longueur de journée sur le désert, la mer, à la recherche de l’eldorado ailleurs.
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre