Son sauveur, Fenway Sports Group (FSG), s’était fait connaître en remettant les mythiques Boston Red Sox sur le trône du baseball américain en 2004 — puis 2007, 2013 et 2018 –, un trophée que la ville attendait depuis 1918.
Il a importé sur les bords de la Mersey les méthodes qui avaient fait merveille en Nouvelle-Angleterre, tout en s’adaptant au bassin économique bien moins prospère — chez les supporters comme pour les partenaires locaux — que celui de Boston, ou des rivaux de Manchester et Londres.
Adepte de ce qui est appelé le “Moneyball”, une approche statistique du jeu et du marché des transferts pour maximiser le rendement de chaque recrutement, FSG a aussi d’abord gagné la bataille des chiffres.
“Pas un drame s’ils sortent”
Avant la pandémie de Covid-19, le chiffre d’affaires du club avait triplé en dix ans pour atteindre 589 M EUR en 2019 et la valeur du club, racheté 300 M GBP (330 M EUR), est estimée à 2,9 mds GBP (3,5 mds EUR).
Après une Coupe de la Ligue en 2012 et une 2e place en championnat en 2014, c’est l’arrivée de Jürgen Klopp en octobre 2015 qui va redonner au club toute sa dimension avec une victoire en Ligue des champions en 2019 et un titre de champion, attendu depuis 30 ans, en 2020.
Le choc de mercredi opposera aussi deux équipes bien lancées cette saison.
Liverpool, qui compte 10 points en 4 journées, est dans le quatuor de tête de la Premier League. Milan a aligné trois succès en trois matches, dont une belle victoire contre la Lazio (2-0) dimanche.
Avec un groupe particulièrement relevé, qui compte aussi l’Atlético Madrid et le FC Porto, le club italien n’a pas été épargné par le tirage.
“Le groupe est le plus difficile de tous, ce n’est pas un drame s’ils sortent”, a estimé son ex-buteur Andriy Shevchenko dans la Gazzetta dello Sport. “Mais mettons-nous à la place des adversaires: tomber sur Milan n’est pas un cadeau” non plus.
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