La faculté des droits publics de Bamako a abrité, hier jeudi, une journée de sensibilisation et de réflexion sur les instruments de prévention, de gestion et de règlement des conflits de la CEDEAO. La journée a été organisée par la délégation générale à l’intégration africaine en collaboration avec l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, Alhamdou Ag ILYENE.
Dans son intervention, le doyen de la faculté des droits publics, Yacouba KONE, a remercié les organisateurs pour cette initiative. Il a apprécié le choix de sa faculté pour abriter cette journée de sensibilisation. Une faculté qui a pour mission de former les étudiants pour servir au mieux le Mali. Le doyen a invité les étudiants à suivre les exposés pour apprendre beaucoup à côtés des conférenciers.
Le représentant du Recteur de la faculté des droits publics a affirmé que cette journée a trois caractères : vulgarisation, pédagogique, et scientifique. Pour lui, c’est l’occasion de faire la connaissance sur les instruments de prévention, de gestion et de règlement des conflits dans l’espace CEDEAO.
« Ce sont des instruments qui régissent notre vie quotidienne. Le Mali est un pays membre de la CEDEAO et nous profitons des bienfaits de ces instruments », a-t-il dit.
Il a déclaré que cette journée de sensibilisation est l’occasion pour les étudiants d’échanger et de poser des questions d’éclaircissement enfin de s’approprier ces instruments de la CEDEAO sur la prévention, la gestion et le règlement des conflits.
Le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, Alhamdou Ag ILYENE, a rappelé que la vocation initiale de la CEDEAO était de renforcer l’intégration économique et diversifier les flux commerciaux. Il a fait savoir qu’avec l’émergence de nouveaux défis, dont la menace terroriste, la CEDEAO a été amené à intégrer les questions de paix et de sécurité.
Il a informé qu’aujourd’hui l’organisation sous régionale disposait d’un arsenal juridique assez dissuasif pour faire face aux dérives. Pour preuve, le ministre a cité le protocole de 1999 relatif aux mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits ; le protocole de 2001 sur la démocratie et la bonne gouvernance et le protocole de 2012 sur le régime de sanction.
« Tous ces instruments seront présentés, expliqués et analysés afin d’en évaluer la pertinence et l’efficacité », a-t-il indiqué.
Pour le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, il est important d’échanger sur les bases juridiques de la CEDEAO. C’est pourquoi il a exhorté les étudiants à suivre attentivement les communications et à interagir avec les présentateurs afin de tirer le maximum de profit de la journée afin de contribuer à une appréciation de la portée et les limites.
PAR FANTA TRAORE
(STAGIAIRE)
Info-Matin