Mossa Ag Attaher : Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement (PAG) du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, les grands chantiers confiés au département que j’ai l’honneur de diriger à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne s’articulent autour des axes 2 et 4. Concernant l’axe 2 : Réformes politiques et institutionnelles, objectif unique : mettre en œuvre les réformes politiques et institutionnelles, mon département est concerné par l’action 2.1.4 : implication des jeunes dans l’appropriation et la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR). Au niveau de l’axe 4 : Promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale, le département est concerné par deux objectifs : l’objectif 4.4 : assurer la stabilité et la paix sociale à travers l’action 4.4.7 : organisation d’activités socioéducatives et sportives de promotion de la paix et de la cohésion sociale et l’objectif 4.5 : améliorer les conditions de vie des populations à travers l’action 4.5.1 : renforcement de l’accès aux services sociaux de base, de la qualité de vie des populations et du développement durable. Il faut souligner qu’en plus de ces actions, le Plan d’action du gouvernement offre l’heureuse opportunité à chaque ministère d’exercer ses missions régaliennes déclinées dans le décret fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement.
L’Essor : à la date d’aujourd’hui, quelles sont les réalisations qui ont été faites par votre département ?
Mossa Ag Attaher : à la date d’aujourd’hui et seulement au compte du gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, le département a réalisé d’importantes actions. Sans prétendre faire un bilan exhaustif, je citerai simplement ces quelques réalisations: la poursuite du processus d’élaboration de la Politique nationale de la Jeunesse, cadre de référence de toutes les actions de développement de la jeunesse; la poursuite de la mise en œuvre du Programme Conjoint Jeunesse et Paix qui a permis la formation et l’équipement de 3.000 jeunes des Régions de Ségou, de Mopti et de Ménaka; le renforcement du Programme de Promotion de l’Entreprenariat des jeunes (PPEJ) de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) qui a financé dix projets au cours du mois d’août 2021; la célébration de la Journée internationale de la Jeunesse le 12 août 2021 sous le thème : «Rôle des organisations de jeunesse dans la consolidation de la citoyenneté et du civisme : Atouts et Perspectives»; le développement des infrastructures de jeunesse avec la poursuite des travaux de réhabilitation des Maisons des Jeunes de Bandiagara, de Nioro du Sahel et de Massigui, ainsi que la construction et l’équipement du Palais des Pionniers sis à Bamako dans le quartier de Dianéguéla ; la reprise de la montée des couleurs à la Cité administrative et une reprise programmée dans les régions; l’appui multiforme aux organisations de la société civile intervenant dans le domaine de la promotion de la citoyenneté à travers le «Concours jeunesse et citoyenneté», le concours du Champion de la citoyenneté «Monsieur Mali»; le lancement du Grand trail et du mouvement pour l’éveil patriotique des jeunes le 12 août 2021; la mobilisation, la formation et l’engagement de cinq cents volontaires dont quatre cents pour appuyer les communautés à la base dans les domaines de l’accès aux services sociaux de base, de l’amélioration de la gouvernance locale et de la gestion des micros projets générateurs de revenus et cent volontaires pour promouvoir, au niveau des services publics, les activités en matière de santé, d’éducation, du développement rural et de mise en œuvre de micro-projets de développement.
Il y a aussi le lancement du processus de recrutement de sept cents jeunes non fonctionnaires pour leur formation physique, civique et professionnelle en vue de leur insertion sociale ; la préparation et la participation des équipes nationales aux compétions continentales et internationales avec des résultats appréciables : le Maillot jaune à la 3è édition des Tours du Mali et du fleuve Sénégal avec la participation de dizaine de pays de la sous-région, le sacre de la sélection nationale de basket-ball U16 Filles, le titre de vice-champions pour la sélection nationale U16 Garçons, la brillante qualification de l’équipe nationale seniors de football à la CAN Cameroun 2022, la dynamisation de la coopération dans les domaines de la jeunesse et des sports avec plusieurs pays amis notamment l’Algérie, l’Allemagne, le Cuba, les Emirats arabes unis, la France, le Maroc, la Turquie, le Qatar, la Russie et le Venezuela.
L’Essor : La majorité des Maliens vous considère comme l’un des ministres les plus dynamiques de la Transition. Que ressentez-vous en entendant les gens dire ça ?
Mossa Ag Attaher : Si «dynamique» me concernant veut dire que je suis sur la bonne voie et que ce que je fais correspond aux attentes de la majorité, mon ressenti ne peut être qu’à la fois un satisfecit et un challenge. Le satisfecit pour le fait que les lignes bougent, ce qui est une source de motivation et un baume pour faire face aux défis en mobilisant davantage le personnel qui m’entoure et que je félicite pour son esprit d’équipe, son engagement et sa constante disponibilité. Le challenge, c’est de poursuivre inexorablement la mission qui m’est confiée pour le bonheur de l’ensemble des Maliens et Maliennes, leur procurer la joie de vivre au Mali et renforcer leur appartenance à ce pays qui nous a tant et tout donné. Dans cette perspective et conformément à la mission assignée au Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, chef du gouvernement par Son Excellence, le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’état, je poursuivrai avec patriotisme à œuvrer, dans mon domaine, à la réalisation de ma mission. Je le ferai avec vocation et amour pour le pays, sans zèle, parce que je suis et reste convaincu que ce que nous avons de plus cher et de plus beau, c’est ce pays, le Mali.
L’Essor : Revenons sur le terrain, le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a fait de gros efforts pour la rénovation du stade du 26 Mars, mais cela n’a pas suffi pour l’homologation de l’arène par la CAF. Conséquences : les Aigles ont été contraints de s’exiler au Maroc pour leur match de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Que s’est-il passé ? Quelles sont les dispositions prises pour que le stade soit opérationnel avant la troisième journée des éliminatoires du Mondial ?
Mossa Ag Attaher : Comme vous le dites, le gouvernement à travers mon département, a consenti de gros efforts pour rénover le stade du 26 Mars. En effet, ce stade a été construit à la faveur de la CAN 2002 que notre pays a organisée. La finale de cette CAN a été jouée dans le joyau qui répondait à l’époque à toutes les normes internationales. Seulement, après dix-neuf ans d’utilisation, le stade a connu des dégradations notoires, pas sur la structure principale, mais au niveau de certains aspects majeurs entravant sa fonctionnalité dans les normes. Ce sont ces dégradations qui n’ont pas pu être corrigées dans les délais et qui sont à l’origine des réserves formulées par la Confédération africaine de football (CAF). En réaction, nous avons engagé des travaux de fourniture et pose de chaises sur l’ensemble des tribunes, de sanitaire, de plomberie, de réseau électrique. Le tableau d’affichage, l’ascenseur, la sonorisation, la vidéosurveillance et le tartan sont également concernés par les travaux de rénovation. Même, le gazon a été dégradé à cause de certaines activités organisées dans l’arène et qui sont sans lien avec le sport. Dès ma première visite sur le site, j’ai fait le constat de ce tableau sombre et j’ai voulu prendre le taureau par les cornes. De grands travaux ont été engagés pour permettre à ce joyau, une fierté nationale, de répondre aux normes exigées par la CAF. à ce jour, il y a un programme de suivi rigoureux de l’évolution des travaux afin que les Aigles puissent jouer les prochaines journées éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022 au stade du 26 Mars. Des mesures ont été prises pour fermer momentanément le stade aux usagers en vue de permettre à l’entreprise d’accélérer les travaux sans perturbation.
L’Essor : Il semble que l’entretien des stades pose beaucoup de problèmes aux directions de ces sites et des voix se lèvent de plus en plus pour demander un partenariat public-privé dans la gestion des infrastructures sportives. Qu’en pensez-vous?
Mossa Ag Attaher : Effectivement, l’entretien des stades connait des difficultés liées fondamentalement à la faiblesse des ressources allouées. D’autre part, les ressources internes générées par les stades sont faibles et obéissent à une clé de répartition suivant la nature des activités tenues.
L’Essor : Le Plan d’action gouvernemental du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga s’articule autour de quatre grands axes. Quels sont les grands chantiers confiés au département que vous dirigez ?
Mossa Ag Attaher : Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement (PAG) du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, les grands chantiers confiés au département que j’ai l’honneur de diriger à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne s’articulent autour des axes 2 et 4. Concernant l’axe 2 : Réformes politiques et institutionnelles, objectif unique : mettre en œuvre les réformes politiques et institutionnelles, mon département est concerné par l’action 2.1.4 : implication des jeunes dans l’appropriation et la vulgarisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR). Au niveau de l’axe 4 : Promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale, le département est concerné par deux objectifs : l’objectif 4.4 : assurer la stabilité et la paix sociale à travers l’action 4.4.7 : organisation d’activités socioéducatives et sportives de promotion de la paix et de la cohésion sociale et l’objectif 4.5 : améliorer les conditions de vie des populations à travers l’action 4.5.1 : renforcement de l’accès aux services sociaux de base, de la qualité de vie des populations et du développement durable. Il faut souligner qu’en plus de ces actions, le Plan d’action du gouvernement offre l’heureuse opportunité à chaque ministère d’exercer ses missions régaliennes déclinées dans le décret fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement.
L’Essor : à la date d’aujourd’hui, quelles sont les réalisations qui ont été faites par votre département ?
Mossa Ag Attaher : à la date d’aujourd’hui et seulement au compte du gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, le département a réalisé d’importantes actions. Sans prétendre faire un bilan exhaustif, je citerai simplement ces quelques réalisations: la poursuite du processus d’élaboration de la Politique nationale de la Jeunesse, cadre de référence de toutes les actions de développement de la jeunesse; la poursuite de la mise en œuvre du Programme Conjoint Jeunesse et Paix qui a permis la formation et l’équipement de 3.000 jeunes des Régions de Ségou, de Mopti et de Ménaka; le renforcement du Programme de Promotion de l’Entreprenariat des jeunes (PPEJ) de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) qui a financé dix projets au cours du mois d’août 2021; la célébration de la Journée internationale de la Jeunesse le 12 août 2021 sous le thème : «Rôle des organisations de jeunesse dans la consolidation de la citoyenneté et du civisme : Atouts et Perspectives»; le développement des infrastructures de jeunesse avec la poursuite des travaux de réhabilitation des Maisons des Jeunes de Bandiagara, de Nioro du Sahel et de Massigui, ainsi que la construction et l’équipement du Palais des Pionniers sis à Bamako dans le quartier de Dianéguéla ; la reprise de la montée des couleurs à la Cité administrative et une reprise programmée dans les régions; l’appui multiforme aux organisations de la société civile intervenant dans le domaine de la promotion de la citoyenneté à travers le «Concours jeunesse et citoyenneté», le concours du Champion de la citoyenneté «Monsieur Mali»; le lancement du Grand trail et du mouvement pour l’éveil patriotique des jeunes le 12 août 2021; la mobilisation, la formation et l’engagement de cinq cents volontaires dont quatre cents pour appuyer les communautés à la base dans les domaines de l’accès aux services sociaux de base, de l’amélioration de la gouvernance locale et de la gestion des micros projets générateurs de revenus et cent volontaires pour promouvoir, au niveau des services publics, les activités en matière de santé, d’éducation, du développement rural et de mise en œuvre de micro-projets de développement.
Il y a aussi le lancement du processus de recrutement de sept cents jeunes non fonctionnaires pour leur formation physique, civique et professionnelle en vue de leur insertion sociale ; la préparation et la participation des équipes nationales aux compétions continentales et internationales avec des résultats appréciables : le Maillot jaune à la 3è édition des Tours du Mali et du fleuve Sénégal avec la participation de dizaine de pays de la sous-région, le sacre de la sélection nationale de basket-ball U16 Filles, le titre de vice-champions pour la sélection nationale U16 Garçons, la brillante qualification de l’équipe nationale seniors de football à la CAN Cameroun 2022, la dynamisation de la coopération dans les domaines de la jeunesse et des sports avec plusieurs pays amis notamment l’Algérie, l’Allemagne, le Cuba, les Emirats arabes unis, la France, le Maroc, la Turquie, le Qatar, la Russie et le Venezuela.
L’Essor : La majorité des Maliens vous considère comme l’un des ministres les plus dynamiques de la Transition. Que ressentez-vous en entendant les gens dire ça ?
Mossa Ag Attaher : Si «dynamique» me concernant veut dire que je suis sur la bonne voie et que ce que je fais correspond aux attentes de la majorité, mon ressenti ne peut être qu’à la fois un satisfecit et un challenge. Le satisfecit pour le fait que les lignes bougent, ce qui est une source de motivation et un baume pour faire face aux défis en mobilisant davantage le personnel qui m’entoure et que je félicite pour son esprit d’équipe, son engagement et sa constante disponibilité. Le challenge, c’est de poursuivre inexorablement la mission qui m’est confiée pour le bonheur de l’ensemble des Maliens et Maliennes, leur procurer la joie de vivre au Mali et renforcer leur appartenance à ce pays qui nous a tant et tout donné. Dans cette perspective et conformément à la mission assignée au Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, chef du gouvernement par Son Excellence, le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’état, je poursuivrai avec patriotisme à œuvrer, dans mon domaine, à la réalisation de ma mission. Je le ferai avec vocation et amour pour le pays, sans zèle, parce que je suis et reste convaincu que ce que nous avons de plus cher et de plus beau, c’est ce pays, le Mali.
L’Essor : Revenons sur le terrain, le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a fait de gros efforts pour la rénovation du stade du 26 Mars, mais cela n’a pas suffi pour l’homologation de l’arène par la CAF. Conséquences : les Aigles ont été contraints de s’exiler au Maroc pour leur match de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Que s’est-il passé ? Quelles sont les dispositions prises pour que le stade soit opérationnel avant la troisième journée des éliminatoires du Mondial ?
Mossa Ag Attaher : Comme vous le dites, le gouvernement à travers mon département, a consenti de gros efforts pour rénover le stade du 26 Mars. En effet, ce stade a été construit à la faveur de la CAN 2002 que notre pays a organisée. La finale de cette CAN a été jouée dans le joyau qui répondait à l’époque à toutes les normes internationales. Seulement, après dix-neuf ans d’utilisation, le stade a connu des dégradations notoires, pas sur la structure principale, mais au niveau de certains aspects majeurs entravant sa fonctionnalité dans les normes. Ce sont ces dégradations qui n’ont pas pu être corrigées dans les délais et qui sont à l’origine des réserves formulées par la Confédération africaine de football (CAF). En réaction, nous avons engagé des travaux de fourniture et pose de chaises sur l’ensemble des tribunes, de sanitaire, de plomberie, de réseau électrique. Le tableau d’affichage, l’ascenseur, la sonorisation, la vidéosurveillance et le tartan sont également concernés par les travaux de rénovation. Même, le gazon a été dégradé à cause de certaines activités organisées dans l’arène et qui sont sans lien avec le sport. Dès ma première visite sur le site, j’ai fait le constat de ce tableau sombre et j’ai voulu prendre le taureau par les cornes. De grands travaux ont été engagés pour permettre à ce joyau, une fierté nationale, de répondre aux normes exigées par la CAF. à ce jour, il y a un programme de suivi rigoureux de l’évolution des travaux afin que les Aigles puissent jouer les prochaines journées éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022 au stade du 26 Mars. Des mesures ont été prises pour fermer momentanément le stade aux usagers en vue de permettre à l’entreprise d’accélérer les travaux sans perturbation.L’Essor : Il semble que l’entretien des stades pose beaucoup de problèmes aux directions de ces sites et des voix se lèvent de plus en plus pour demander un partenariat public-privé dans la gestion des infrastructures sportives. Qu’en pensez-vous?
Mossa Ag Attaher : Effectivement, l’entretien des stades connait des difficultés liées fondamentalement à la faiblesse des ressources allouées. D’autre part, les ressources internes générées par les stades sont faibles et obéissent à une clé de répartition suivant la nature des activités tenues.
Par exemple, pour une rencontre internationale, les recettes générées sont réparties comme suit : le budget national : 65%, l’infrastructure 20% et la fédération 15%. Quand la rencontre est nationale, la clé de répartition est la suivante : le budget national 10%, l’infrastructure 10% et la fédération 80%. Par ailleurs, les stades ont une mission de service public. Le partenariat public-privé (PPP) est un concept nouveau dans le domaine des infrastructures sportives mais qui, à l’état actuel, ne peut pas être la solution pour sauver nos stades. Toutefois, une réflexion est en cours pour mettre en place un organe unique de gestion. Cet organe pourrait assurer la maintenance et la gestion de l’ensemble des infrastructures sportives du pays qui ne sont pas sous l’emprise des collectivités territoriales.
L’Essor : Selon nos informations, il est prévu la construction d’un stade à Kidal et des centres sociaux éducatifs dans d’autres villes.
Mossa Ag Attaher : Effectivement, dans notre programmation, la construction d’un stade et des centres socioéducatifs est prévue dans la localité de Kidal. La réalisation du stade est en cours. La conception architecturale sera finalisée lors d’une mission en préparation. Quant à la Maison des Jeunes de Kidal, elle est inscrite sur le budget spécial d’investissement, exercice 2021-2022. L’attribution du marché de construction est en cours. Les travaux de réalisation vont commencer incessamment. Ces réalisations contribueront à la cohésion sociale, elles offriront aux jeunes et à la population un cadre sain et adéquat d’épanouissement et d’expression.
L’Essor : Dans quelques mois, précisément en décembre, le Mali va abriter les Jeux de la Zone II de l’ACNOA. Sous quel signe le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne place cette compétition et quelles sont vos attentes ?
Mossa Ag Attaher : Le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne place les Jeux de la Zone II de l’ACNOA sous le signe de la paix et de la solidarité entre les jeunes des pays membres de l’ACNOA, dont le Mali abrite le siège. En effet, en décembre se tiendront à Bamako les jeux qui regrouperont les jeunes de huit pays autour de disciplines sportives phares. La rencontre sera une opportunité de rendre le pays plus visible, fréquentable et contribuera aussi à l’intégration sous régionale par le sport. Les athlètes de l’ACNOA, sur la base de ce qu’ils auront vécu au Mali, seront nos ambassadeurs dans leurs pays respectifs.
L’Essor : Depuis plusieurs mois, des athlètes et responsables techniques, toutes disciplines confondues se plaignent du retard dans le paiement des primes. Quel est le montant exact que l’Etat doit aujourd’hui aux sportifs ? Y a-t-il déjà un calendrier pour le paiement de ces primes et salaires ?
Mossa Ag Attaher : Le retard dans le paiement des primes et salaires des athlètes et responsables techniques de différentes disciplines sportives est une situation dont j’ai héritée. En parlant sincèrement, oui il y a des arriérés de primes de 2019, je n’étais pas en fonction à cette époque mais l’état est une continuité et le budget que j’ai eu d’octobre 2020 à maintenant, c’est pour le travail que je devrais faire de 2020 à nos jours. Mais, je me suis battu et je continue à me battre pour faire en sorte que nos athlètes soient dans leurs droits. à toutes celles et tous ceux qui sont dans les situations d’arriérés de primes, sachez que je suis en train de tout faire pour que cela soit réglé le plus rapidement possible. Il ne faudrait pas oublier que le pays traverse des difficultés, mais je travaillerai à ce que les arriérés soient progressivement épongés dans la mesure du possible. Le ministre de l’économie et des Finances, que je remercie au passage, est très attentif à tout ce qui est sport au regard de son impact sur la cohésion sociale, la paix et le développement du pays…
Source: Essor