Bien d’amis, de parents, de collaborateurs et d’anonymes, venus le soutenir, ont parlé, vu en lui, un homme d’une variété peu répandue qui pouvait choisir de se prélasser au bord de sa piscine, mais a jugé bon de se rendre utile en société en plantant des ficus Jeddah – rebaptisés « Aliou Yirini » – reconnus moins gourmands en eau et qui ont la particularité de se développer rapidement.
Que de monde en ce jour de célébration de l’accession à la souveraineté internationale ! On n’utilisera pas le cliché « l’avenue était trop petite ». Mais on a vu ces foules ne pas pouvoir toute se masser dans les espaces prévus, sous les tribunes dressées.
Il ne manquait rien du vrai Aliou Boubacar Diallo pour cette première du genre au Mali. Quand on vous parle de plantation d’arbres définie comme une manifestation spectaculaire. On y est. Opération réussie. Echo de l’Avenue du Mali, des jeunes en adoration aux t-shirts blancs frappés à son effigie, côtoient les pionniers venus en grand nombre, animés de bienveillance envers un homme dont la générosité le pousse sa touche au reverdissement de son pays. Et son projet « Mali 61 ans, 61.000 arbres », est un chemin et un bonheur intarissables. Bien d’anonymes venus le soutenir parlent, voient en lui, un homme d’une variété peu répandue qui pouvait choisir de se prélasser au bord de sa piscine, mais a jugé bon de se rendre utile en société en plantant des ficus Jeddah – rebaptisés « Aliou Yirini » – reconnus moins gourmands en eau et qui ont la particularité de se développer rapidement.
La vie urbaine présente bien des attraits et des avantages pour la personne qui y réside, mais elle peut également entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement et notre bien-être, tant physique que mental. Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur notre environnement – pollution – et notre santé. De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplissent des fonctions écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle social, esthétique et même économique.
L’un des plus importants bienfaits que procurent les arbres à notre environnement est certainement la fonction de purificateur d’air :en produisant l’oxygène que tout être vivant respire, en réduisant les gaz polluants ou encore en captant en partie les fines particules en suspension dans l’air.
Les arbres purifient l’air
Les arbres en ville jouent également le rôle de climatiseur : en diminuant la température ambiante souvent étouffante des villes et en améliorant sa ventilation. Les arbres améliorent et protègent aussi la structure des sols limitant, entre autres, leur appauvrissement et les risques d’érosion.
Ils préservent la qualité de l’eau et régulent l’eau qui y séjourne, réduisant ainsi les risques d’inondation et de débordement des égouts pluviaux.
Enfin, les boisés urbains assurent une fonction essentielle pour le maintien de la biodiversité dans nos villes, par la présence d’une flore et d’une faune qui n’existeraient plus sans eux. Aujourd’hui, la sauvegarde de la planète est plus que toute mise sur le devant. Nous sommes de plus en plus à prendre conscience de l’importance de l’écologie sur notre terre.
Les arbres ont la faculté de stocker le dioxyde de carbone et ainsi purifier l’air que nous respirons.
Que la prise de conscience de tous leurs bienfaits a incité Aliou Boubacar Diallo, président d’honneur de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP- Maliba) et président de la Fondation Maliba à promouvoir et favoriser leur présence en ville ! Mais n’a guère oublié qu’un arbre s’appelle entretien jusqu’à l’âge adulte. Il est donc essentiel de l’arroser régulièrement. Or, la disponibilité de l’eau n’étant pas constante à cet endroit de la capitale, promesse ferme est donnée de faire un forage équipée. La balle est désormais dans le camp de la mairie de la commune IV chargée de l’identification de l’espace devant recevoir ces équipements.
Les arbres produisent de l’humidité qui transforme les terres arides non cultivables, en terres humides propices à la culture de nourriture. Les arbres plantés protègent les cultures contre le vent, la neige et les fortes chaleurs permettant de développer la faune et la flore. Un espace boisé fournit un abri pour les animaux.
Les arbres sont des plantes médicinales, un produit pharmaceutique sur quatre est fabriqué à partir de plante. Ils réduisent le stress et accélèrent la guérison. Une forêt est l’endroit idéal pour pratiquer la méditation. Qui n’est pas apaisé par une balade en forêt ? Des études ont montré que des personnes hospitalisées qui peuvent regarder des arbres guérissent plus vite que ceux qui ne peuvent pas.
Dans une zone urbaine, les arbres contribuent au bien-être psychologique de ses habitants.
Le nombre de bienfaits apportés par la plantation de nouveaux arbres est colossal. En plus de sécuriser la terre contre la pollution et de produire de la nourriture, ce sont de parfaits éléments de décoration.
La joie chasse les peines
Pour toutes ces raisons, la Fondation Maliba a tenu à planter de nombreux arbres et ainsi protéger notre planète. En revanche, la cérémonie de lancement a offert une tribune où le politique peut parler, par exemple, de soutien et d’accompagnement aux autorités de la transition à une période très critique de l’histoire du Mali marquée par des crises sécuritaire, politique, économique et sociale, de solution endogène de paix devant un parterre de guide religieux d’élus communaux notamment. Une habitude qui est bien ancrée chez cette figure incontournable de la vie politique malienne, de faire un tour d’horizon des préoccupations du moment, aussi l’occasion de présenter une carrure présidentielle. Aliou Boubacar Diallo a proposé de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, et humaines du pays pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable avec les groupes jihadistes.
Son cœur n’admet point que les autres pataugent longtemps dans des difficultés. L’eau c’est la vie, la santé, la propreté, le bonheur, la richesse ! Le manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, entrainant des conséquences dramatiques sur la santé et la vie des populations : maladies à répétition, mortalité infantile, déscolarisation des enfants, baisse des productions agricoles, pauvreté accrue des familles. D’aucuns marchaient une demi-heure pour arriver à la rivière, parfois devaient y aller trois fois par jour.
Le temps passé à cette tâche est autant de temps que les familles pourraient consacrer à leurs enfants, leur éducation et à leur travail si elles disposaient d’un point d’eau dans le village. De leur côté, les enfants, qui se voient souvent attribués la tâche d’aller chercher de l’eau, pourraient passer plus de temps à étudier et à jouer, et seraient plus épanouis. Les taux de déscolarisation baisseraient et la communauté se développerait plus rapidement.
122 forages équipés réalisés courant 2021 ont changé les vies. Des familles cultivent maintenant des légumes pour gagner de l’argent. Les filles ne vont plus chercher l’eau à la rivière. Elles ne se sentent plus fatiguées, elles n’arrivent plus en retard à l’école et ont quelque peu perdu leur tristesse, car elles ont à présent le temps de jouer avec leurs amies.
Parents et enfants seront bientôt débarrassés des montagnes d’ordures à travers la mise en service de deux nouvelles unités de transformation du plastique en pavés et en composte à Bamako et Nioro, une étant déjà en activité à Kayes. Et le sourire de nombreuses femmes en dit long sur l’espoir retrouvé de conquérir leur indépendance financière grâce à la fabrication et la vente du savon.
Ibrahim Yattara
L’Informateur