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Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’État : « Le devenir et l’avenir du Mali comptent plus que le délai »

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Les travaux des débats sur la création de l’organe unique de gestion des élections (OUGE) ainsi que la validation de l’avant-projet des TDR des Assises nationales de la refondation (ANR), sont ouverts le vendredi 24 septembre 2021. C’était au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Cette table-ronde de trois jours a enregistré la participation de plusieurs centaines de personnes, notamment les acteurs politiques, de la société civile…

Initiée par le gouvernement de la République du Mali et organisée simultanément par trois départements ministériels, notamment le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Reformes politiques et institutionnelles, le ministère de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions ainsi que celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la table-ronde vise à consolider la crédibilité du système électoral au Mali à travers un organe unique de gestion des élections en plus procéder à la validation de l’avant-projet des Assises nationales pour la refondation en vue.

Dans son allocution, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Pr. Ibrahim Ikassa Maïga a souligné que depuis au moins trois décennies, le Mali vit de Soubresaut. « Aujourd’hui nous sommes dans l’épicentre d’une crise multidimensionnelle dont les sources se trouvent dans le disfonctionnement de l’État, de la société mais aussi de l’individu Malien », a-t-il indiqué. Il poursuit en indiquant que plusieurs tentatives des Réformes ont eu lieu dans ces dernières décennies. Se référant à la Constitution de 1992, le ministre Ikassa Maïga a indiqué que « la loi fondamentale avait fait plusieurs tentatives de révision sans succès pour des raisons diverses, au cours des mandats des présidents d’Alpha Oumar Konaré, d’Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar ».

Par ailleurs, le ministre chargé des Relations avec les Institutions a estimé que « depuis fort longtemps, on se rendu compte des disfonctionnements que créent l’application d’une constitution qui n’est pas certainement la nôtre. Parce que calquée sur d’autres valeurs que celles qui devraient nous inculquées que celles qui nous caractérisent ».

S’agissant de l’organe unique de gestion des élections, le ministre a rassuré les uns, les autres que sa mise en place prendra le temps que celle de la Commission électorale nationale indépendante qui est en voie de disparition. « Nous tenons au délai. Mais le devenir et l’avenir du Mali comptent plus que de délai. Je crois que nous nous battrons pour réussir cela dans le délai le plus utile et le plus court possible ». Pour le ministre Ikassa, cela est possible avec une union sacrée de toutes les forces vives et l’accompagnement de tous les partenaires internationaux.

Ibrahim Djitteye

SourceLe Pays

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