Le Mali a reçu une subvention de 162,1 millions de dollars du fonds monétaire international qui couvrira les besoin de santé de (2020-2023). Un financement destiné à la lutte contre la tuberculose, le sida et le paludisme. Après avoir reçu cette somme, la ministre de la santé a présidé le mardi 28 septembre 2021, une rencontre avec les responsables de son département concernant la bonne gestion de cette subvention.
Les 162,1 millions dollars accordé par le Fond Monétaire International (FMI) au Mali sont destinés au domaine de la santé. Cette somme colossale est divisée comme suit :
72,8 millions de dollars destinés au VIH/SIDA 9,4 millions de dollars pour la lutte contre la tuberculose ; 70,6 millions de dollars pour la lutte contre le paludisme et 22 millions de dollars pour le renforcement du système de la santé au Mali.
Le don de cette subvention redore la confiance de la FMI au Mali après quelques difficultés rencontrées en 2010 à cause de la mal gérance de certaines subventions.
Les échanges entre la ministre et les responsables de son département ont porté sur les subventions accordées de par le FMI au Mali depuis 2001 à nos jours et aussi sur les enjeux et les défis liés à celles-ci. Il ressort que courant toutes ces années le FMI a, à travers le CCM mobilisé un peu plus de 500 millions de dollars, un équivalent de 250 milliards de FCFA dans le domaine de la santé contre les maladies tels que : le paludisme, la tuberculose, le VIH/SIDA.
Ainsi pour la période (2021-2024), le montant des subventions accordées pour ces maladies et aussi contre la riposte du coronavirus s’élève à plus de 131,828 milliards FCFA.
Au cours de cette rencontre il ressort aussi que le Mali s’est également engagé à cofinancer les subventions à hauteur de 15%.
Quant à l’initiateur de cette rencontre la ministre de la Santé et du Développement Social, Diéminatou Sangaré a estimé que cette rencontre avait pour objectif, l’ambition réelle et forte celle de faire en sorte que Mali utilise judicieusement ces subventions avec rigueur et redevabilité pour améliorer l’état de santé du Mali.
Cette rencontre a aussi servi de cadre pour souligner l’urgence de la digitalisation du système national de santé et le déficit de la communication particulièrement sur la pandémie à covid-19. Pour cela l’initiateur de cette rencontre à préconiser une « digitalisation globale » qui permettra la centralisation de toutes les informations sanitaires. Et comme moyen de communication la manière bouche à oreille a été suggérée pour mieux convaincre quand les gens qui sont face à face.
Tioumbè Adeline Tolofoudié (Stagiaire)
Source: Le Pays