Les prix de l’essence à la pompe flambent en France. Une situation qui inquiète l’exécutif qui est à la recherche de la bonne mesure pour éviter une nouvelle crise sociale en pleine campagne présidentielle.Le prix de l’essence, c’est un sujet hautement inflammable pour le gouvernement. Le souvenir de la crise des « gilets jaunes » après la hausse de la taxe sur les carburants est dans tous les souvenirs.
Appel aux distributeurs
Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on annonce donc des mesures pour « les prochains jours ou semaines ». « Une échéance rapide », en tout cas, pour ne pas laisser le mécontentement des millions de Français qui doivent prendre leur voiture pour aller travailler, polluer le débat politique en pleine campagne présidentielle.Un appel a été lancé dès cette semaine aux distributeurs par la ministre de la Transition écologique pour qu’ils réduisent leur marge en attendant de trouver la bonne mesure gouvernementale.
Cibler les plus fragiles
Baisser les taxes sur le carburant notamment la TVA, comme le préconise la socialiste Anne Hidalgo ou Marine Le Pen, c’est alors accepter des conséquences sur les recettes fiscales. Instaurer une taxe flottante comme le propose le communiste Fabien Roussel, geler les prix, instaurer un moratoire de quelques semaines ou donner un chèque aux Français comme cela a été fait pour atténuer la hausse du prix du gaz, cela permettrait de cibler les populations les plus fragiles.
Toutes les pistes sont à l’étude. Une seule certitude : le gouvernement va devoir une nouvelle fois ouvrir les cordons de la bourse
RFI