Depuis quelques mois, le torchon brûle entre le gouvernement et la Synergie des syndicats de l’éduction signataire du 15 octobre 2016. Une mésentente qui avait donné les syndicalistes à prendre en otage la rentrée de classe prévue pour le 2 novembre prochain. L’heure est à la recherche d’un compromis entre les différents acteurs.
La discussion semble prendre ses droits entre le gouvernement et la Synergie des syndicats signataires du 5 octobre 2016. Dans un communiqué rendu public, les syndicalistes disent avoir répondu présent à la réunion du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, le vendredi 22 octobre 2021.
Une réunion qui ne sait pas tenue dans la règle de l’art car les autres départements qui étaient conviés au même titre que les syndicats signataires du 15 octobre 2016 étaient absents. Il s’agit notamment de l’Education nationale, l’Economie et Finances et l’Administration territoriale et la Décentralisation.
Une absence qui ne semble pas plaire aux syndicalistes, vu l’importance de l’ordre du jour qui n’était autre que les propositions déjà faites par le gouvernement pour prévenir les conflits à la veille de la nouvelle rentrée scolaire. Il s’agissait également d’informer les syndicalistes des actions engagées notamment la transposition de la grille unifiée et la correction des situations de ceux qui sont lésés.
La partie gouvernementale a sollicité auprès des syndicalistes l’acceptation des principes des primes et indemnités. De leur côté, les syndicalistes ont salué l’ouverture de dialogue avant d’exprimer leur disponibilité.
Ils ont rappelé leur position depuis la première négociation, celle du respect de la loi précisément l’élaboration de la grille des enseignants conformément au 15,17%. Ils ont ensuite affiché leur disponibilité à discuter des modalités d’application. Les deux partis ont tour à tour défendu leur position avant d’envoyer chacune à la réflexion avec espoir de se retrouver rapidement dans une séance de négociations.
Au regard de l’enjeu, il est nécessaire pour les protagonistes de chercher un compromis pour le bonheur de l’école malienne qui souffre depuis plusieurs années. La conséquence de cette mésentente demeure la baisse du niveau des élèves qui ne fait que mettre le pays en retard car l’avenir d’un pays repose sur sa jeunesse.
Bissidi SIMPARA
L’Alerte