Accueil Société AMNESTY INTERNATIONAL MALI: 30 ans de défense de droits humains

AMNESTY INTERNATIONAL MALI: 30 ans de défense de droits humains

174
0
PARTAGER
Amnesty International lance sa campagne pour la protection des défenseurs des droits de l’homme : ‘’Les attaques contre les défenseurs des droits atteignent un niveau inquiétant…’’

Au cours d’une conférence de presse animée le 30 octobre 2021, Amnesty international Mali a déclaré ouvertes les activités commémoratives de ses 30 ans au service de la défense des droits humains. Cette série d’actions se poursuivra jusqu’au 11 décembre 2021.

 

 

 

À travers son communiqué de presse, le mouvement a indiqué des activités placées au cœur de la célébration de ses 30 ans.

 

Il s’agit d’une journée porte ouverte prévue le samedi 6 novembre 2021 ; la réalisation d’une vidéo sur le parcours d’Amnesty international Mali ; des débats, remise de dons et médicaments ; des émissions sur les VBG ; une semaine d’action avec des panels et bien d’autres.

 

« Ces activités permettront de faire un bilan du travail d’Amnesty international au Mali. Les activités programmées pour la célébration du trentenaire d’Amnesty sont le parcours de promotion et de protection des droits humains depuis 1992 », a affirmé M. Alassane Traoré, président d’Amnesty.

 

Ces 30 ans n’ont pas été faciles, selon les membres du mouvement. Ils ont indiqué que plusieurs activités ont été menées dans le cadre de la défense et de la promotion des droits humains notamment à travers des campagnes mondiales, l’adoption des textes et traités, plaidoiries et tant d’autres.

 

Le mouvement, selon ses membres maliens, a publié plusieurs rapports ayant des répercussions nationales et internationales.

 

« Nous allons profiter pour exposer nos succès et nos défaillances afin de recueillir les recommandations du public », a indiqué Saloum Dédeou Traoré, ancien directeur national d’Amnesty international Mali.

 

Selon lui, leurs tâches n’ont pas été faciles à accomplir. Cela sous-entend quelques difficultés rencontrées sur le terrain avec les autorités au pouvoir qui sont le plus souvent impliqué aux violations de droits humains.

 

« Notre rôle consiste à dénoncer les violations de droits humains et les grands violateurs de ces droits sont généralement les autorités étatiques. Il ne leur plait pas que nous puissions dénoncer les violations et c’est ce qui provoque des conditions graves. J’ai eu à fuir le pays car j’étais face à des menaces de morts. Nous aimons ce travail malgré les risques », dit-il.

 

Fatoumata Kané

 

Source: Mali Tribune

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here