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Atelier d’échanges sur l’avant-projet de la loi électorale : Le cadre d’échange opte pour le boycott

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Dans un communiqué publié, le mercredi 3 novembre 2021, le Cadre d’Échange des Partis et Regroupements Politiques pour une Transition Réussie au Mali, ont indiqué qu’ils ne participeront pas à l’atelier d’échanges sur l’avant-projet de la loi électorale organisé par le gouvernement du 4 au 5 novembre 2021 au CICB.Apres l’examen, au cours d’une session ordinaire, le 03 novembre 2021, les membres du Cadre d’Echange de Partis Politiques et Regroupements de Partis Politiques pour une Transition Réussie au Mali, ont décliné l’invitation du Ministère Délégué Chargé des Réformes Politiques et Institutionnelles de participer à l’atelier d’échange sur l’avant-projet de la loi électorale les 4 et 5 novembre 2021 au CICB. Les partis et regroupements qui ont signé cette décision sont entre autres : l’EPM, l’ARP, l’Espérance Nouvelle, Jiguiya Kura, l’ASMA-CFP, le parti YELEMA, le MOREMA, l’ADRP et le RDS. Il faut signaler que l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ), principale partie prenante de ce cadre, a décidé, après son congrès les 16 et 17 octobre dernier, de participer aux Assises Nationales du gouvernement.

 

A part le parti de l’abeille, tous les autres membres du Cadre d’Echange de Partis Politiques et Regroupements de Partis Politiques pour une Transition Réussie au Mali ont manifesté leur opposition de prendre part à cet atelier. Dans leur communiqué, ils ont plutôt, invité les hautes autorités de la transition à « transmettre au Conseil National de Transition, le projet de loi électorale consensuel issue l’atelier du 3 au 5 mai 2021 organisé par le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation à laquelle une large majorité des partis politiques et de la société civile ont participé ». Cela parce qu’ils estiment que de nouvelles assises seront de trop dont le Mali n’a pas besoin actuellement, mais au contraire, de faire face à l’essentiel, c’est-à-dire, créer les conditions pour la tenue des élections présidentielles avant la fin du mois de février prochain. Délai exigé et par la communauté et la charte de la transition marquant la fin de la transition.

 

Issa Djiguiba

Source: Le Pays

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