Le Secrétaire général Abdou Mallé va-t-il échapper à la vague dégagiste qui le guette depuis quelques temps ? Rien n’est moins sûr, à en juger par la dynamique discrètement déclenchée par les nombreux adeptes d’une alternance au sommet du Syndicat de l’Enseignement Supérieur.
Ils en veulent à leur Segal avant tout de s’éterniser au poste depuis huit ans et plusieurs années après le mandat dont il est investi. Il nous revient également, de bonne source, que la frange dissidente du SNESup n’apprécie surtout pas ce qu’elle assimile à des manœuvres revendicatives plus populistes que réalistes.
C’est le cas, confie-t-on, des réclamations en rapport avec le relèvement de l’âge de la retraite jusqu’à 70 ans pour certaines catégories de professeurs.
Toutes choses que les détracteurs de l’inamovible secrétaire général imputent à une manipulation de Monsieur Mallé par certains milieux d’enseignants peu soucieux hostiles à tout rajeunissement de la fonction publique malienne et à la libération des emplois aux fins d’en créer.
Quoi qu’il en soit, il semble que les mécontentements prennent corps si bien que le mot d’ordre de grève récemment levé suscite plus de grincements de dents que de satisfaction dans les rangs du SNESup.
La Rédaction
Source: Le Malien