Ces virtuoses de la confection de fausses cartes NINA ont extorqué des montagnes d’argent aux banques estimées à plusieurs centaines de millions.
La tromperie fonctionne un temps mais tout s’écroule la semaine dernière lorsque la gendarmerie a mis à jour leur activité de faussaires. Ces faussaires : de vrais génies ? Ces virtuoses de la production des fausses cartes NINA n’avaient cessé de donner du fil à retordre aux banques. Imbattables au jeu des sept erreurs, ces faussaires sont parvenus à tromper les fins banquiers. Sans scrupules, ils ont subtilisé des millions avant que leur perfidie ne soit découverte. Une histoire aussi ahurissante que rocambolesque.Le niveau de qualité exceptionnel des documents a orienté rapidement les enquêteurs vers des agents de la Direction du RAVEC. Un premier suspect appréhendé portait dans son sac nombreux documents administratifs – fiches d’empreintes digitales, fiches individuelles, des photocopies des cartes d’identité et de passeports, des photos d’identité et divers autres documents. Intrigués, les gendarmes avaient poussé leurs investigations et constaté que d’autres personnes étaient impliquées mais de manière organisée. C’est tout une officine de 13 personnes dont 10 de la Direction du RAVEC qui a été mise au jour. Placés en garde à vue, ils ont tous reconnu les faits et assumé leur rôle dans cette escroquerie très lucrative. Selon nos informations, ils ont été déférés.
De mouvements financiers suspects sur de nombreux comptes bancaires ouverts frauduleusement par ce réseau d’escrocs utilisant des documents apocryphes pour souscrire de l’argent. En tout, plusieurs dizaines d’identités ont été usurpées. Un astucieux montage pour financer leur train de vie –smartphones, écrans plats, véhicules. Les escrocs se sont procurés ainsi beaucoup de produits high-tech, d’une grande valeur. Le préjudice total est estimé à des centaines de millions pour les banques.
Fanfan
L’Informateur