Depuis trois ans, le gouvernement de la République du Mali n’a pas versé l’aide à la presse aux médias privés. Aussi, le fonds COVID-19 alloué à la presse reste introuvable. Alors que beaucoup de corporations ont déjà reçu leur part. Pourquoi les médias maliens sont-ils autant pris comme un paria, alors qu’ils sont début et à la fin de toutes les questions importantes de la nation ? Est-ce dû à un problème de trésorerie ? Un problème de bureaucratie ? Une méprise ?
Quelles que soient les raisons, le monde des médias estime qu’il constitue incontestablement l’un des puzzles importants pour la reconstruction de la nation malienne. Qu’il est au début et à la fin dans la recherche de solutions à aux problématiques de la nation. Que les médias sont, non seulement d’utilité publique, parce que c’est dans leurs espaces que les autorités politico-administratives et les tiers font leurs communications (notamment la communication COVID). Que les médias sont les garants, le moyen d’alerte par excellence mais aussi et surtout, le principal outil de communication pour la bonne marche du système démocratique. Bref, le monde médiatique est convaincu qu’il est incontournable. Il n’y a donc pas de raison pour qu’il ne lui soit accordé tout l’intérêt qu’il mérite !En raison de toutes ces réalités, nous interpellons (le monde de la presse) vivement le Président de la Transition, Col Assimi Goïta et son Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga pour qu’ils reviennent à plus de compréhension et de diligence par rapport à notre requête. Le monde des médias les invite à prendre instamment des décisions afin qu’il revienne à César ce qui est à César !
La Rédaction
Le Pélican