Un Forum de haut niveau organisé sue le phénomène aura permis de formuler une batterie de recommandations, après identification des pistes de réformes et d’actions à engager pour rendre cette activité durable et sécurisante pour ses pratiquants et les écosystèmes.Organisé en marge de la 9ème édition des Journées minières et pétrolières du Mali, les travaux du Forum de haut niveau sur la dégradation des cours d’eau du Mali par l’orpaillage a pris fin ce jeudi 18 novembre 2021. La cérémonie de clôture a été marquée par trois interventions.
C’est la lecture de la synthèse des trois jours de travaux qui a ouvert le bal. Elle mis un accent particulier sur les différentes recommandations ayant sanctionné ces travaux. Celles-ci impliquent toutes les parties prenantes. Ce qui veut dire que, chacun à son niveau d’implication est appelé à réfléchir sur la situation. Ensuite ce fut le tour au président du Groupement professionnel du secteur minier du Mali, Mamadou Samaké d’intervenir. « Il est temps que cette exploitation illégale de l’or soit régulée avec l’implication des autorités » a-t-il suggéré. M. Samaké a rassuré les partenaires que le Groupement fera un bon usage des recommandations issues de ces trois journées de forum.
Pour l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Barth Ouvry, l’eau est une source indispensable dans la vie de l’homme. C’est pourquoi, l’UE a financièrement contribué à la construction de la station de pompage et de traitement d’eau de Kabala. Et sur ce chantier, l’appui de l’UE ne fera pas la défaut.
Quant à l’ambassadeur du Maroc au Mali, doyen du corps diplomatique, Assan Naciri, ces journées de réflexion sur la dégradation des cours d’eau du Mali par l’orpaillage, ont permis de diagnostiquer sans complaisance les dangers qui découlent de la pratique de cette activité au Mali. Et les recommandations formulées sont d’une pertinence pour permettre de prendre des décisions en vue de circonscrire le mal.
Initié et organisé par la fondation Forum de Bamako, cet espace d’information et de sensibilisation a bénéficié de la collaboration de VIP Arica, de l’ABFN, des ministères en charge de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable et celui des Mines, de l’Energie et de l’Eau. S’y ajoutent les partenaires techniques et financiers du Mali, l’ambassade des pays Bas au Mali, les services techniques de l’OMVS et des personnes ressources.
Le forum a permis d’animer des débats sur RFI et France 24. Aussi, il s’est déroulé autour de panels de haut niveau et l’animation d’un stand d’exposition et de sensibilisation. Plusieurs thèmes ont été discutés durant ces trois journées de travaux. Il s’agit de: « l’orpaillage et le dragage dans la législation minière au Mali » ; « l’orpaillage et le dragage dans la législation environnementale au Mali » et « le dragage au Mali : le rôle et expérience des organisations régionales et sous-régionales pour la préservation des cours d’eau face à la prolifération de l’exploitation minière artisanale etc.
A rappeler que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée à l’Institut des hautes études en management (IHEM), sis à l’ACI 2000. C’était sous la co-présidence de Lamine Seydou Traoré, ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau et Modibo Koné, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. La clôture des travaux s’est, elle, déroulée dans la salle Balla Moussa Keita du Centre international des conférences de Bamako (CICB).
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre