En attendant la fin des opérations de compilation des derniers chiffres relatifs à la quantité de coton produite cette année, un rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) en date du 28 septembre prédit que le Mali sera le plus grand producteur de coton en Afrique pour la campagne 2021/22, suivi du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso.
Cette projection résulte de l’exploitation d’une superficie presque record et des conditions météorologiques favorables à l’établissement et au développement des cultures de juin à début septembre, précise le document dont l’authenticité a été confirmée par la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT).
Le Mali a semé une superficie record de 795.000 hectares (ha), en hausse de 630.000 hectares (382%) par rapport à la récolte boycottée de l’année dernière, argumente le document. Il ajoute que la Côte d’Ivoire a également semé une superficie agricole record de 460.000 ha, tandis que le Bénin et le Burkina Faso ont chacun semé plus de 600.000 hectares cette année.
La zone franc africaine, telle que définie par les estimations de l’offre et de la demande agricole mondiale de l’USDA, comprend dix pays francophones d’Afrique de l’Ouest dont la production totale de coton au cours des trois dernières années classe la région au sixième rang mondial des producteurs de coton.
Pour la campagne cotonnière 2021/2022, l’USDA prédit pour la zone franc africaine une production de près de 5,86 millions de balles, en hausse d’un million de balles (21%) par rapport à l’année dernière et en baisse de 59.000 balles (1%) par rapport à la récolte record de la campagne 2019/2020.
La superficie récoltée devrait s’établir à 3,1 millions d’hectares, en hausse de 710.000 hectares (29%) par rapport à l’année dernière et à 5.000 hectares par rapport à la zone record pour la campagne 2019/2020.
Le rendement prévu de 408 kilos par hectare est presque égal au rendement moyen des 5 dernières années, précise le rapport.
Selon les rapports régionaux sur les semis de cultures, l’apparition opportune des pluies en juin a permis à la plupart des pays d’atteindre plus de 90% de leurs objectifs de superficies ensemencées d’ici la fin juillet. Il constate que les périodes de sécheresse en juin et juillet ont retardé les semis au Togo et au Bénin.
Les conditions de récolte sont bonnes à excellentes au début du mois de septembre après que la plupart des grandes régions productrices de coton ont reçu des précipitations moyennes à supérieures à la moyenne du 1er juin au 10 septembre. Les pluies supérieures à la moyenne en août ont également stimulé les réserves d’humidité du sol et aidé les cultures ensemencées tardivement à se remettre d’une saison agricole retardée, note le rapport…Lire la suite sur lessor
Source: Essor