Faire en sorte que l’or du Mali brille pour le Mali et que les populations puissent profiter des ressources minières et pétrolières, sont entre lés défis que constituent le pari de l’actuel ministre des Mines de l’énergie et de l’eau d’ici la fin de la transition.
En amont, le principe touchant directement à la population est de faire en sorte que l’essentiel du personnel qui travaille dans les mines soit un personnel malien. Ensuite, que l’essentiel de la sous-traitance dans les mines soit confié aux entreprises nationales, est un des principes indiscutables pour Lamine Seydou.
À cela s’ajoute le défi de mobiliser les investisseurs privés sur la destination Mali dans le cadre du partenariat public-privé avec un climat d’affaires propice et sécurisé , gagnant-gagnant. L’autre preuve est que Bamako a abrité courant ce dernier trimestre 2021 , la 9 ème édition du Forum international des Mines.
Avant son arrivée au département des Mines , le secteur minier était caractérisé par un faible contrôle de l’Etat sur des entreprises extractives, un code d’investissement qui n’était pas opérationnel en raison de l’absence d’un décret d’application de ce code d’investissement et minier.
Optimiste, son combat et son engagement personnel avant la fin de la transition en cours sera dans failles d’augmenter les investissements et les financements en attirant les investisseurs privés d’augmenter la part de l’état dans le budget de financement qui est à 4% en 2021.
Le défi du premier puits pétrole du Mali avant la fin de la transition en cours.
Selon le ministre Lamine Seydou Traoré, les investissements dans le secteur minier, sont très lourds. C’est pourquoi, les Codes miniers prévoient des clauses de stabilité, c’est-à-dire les investisseurs miniers ne sont pas automatiquement assujettis aux changements de législation qui interviennent durant la durée de vie d’une mine. Néanmoins, le nouveau Code minier prévoit la valorisation des contenus locaux. Des pourparlers sont entrepris avec les partenaires pour que l’application de cette disposition puisse être effective.
Le défi de trouver une solution à la problématique de l’orpaillage illégal avec la création d’un centre de gestion du patrimoine minier du Mali. De nos jours en raison de cette pratique dangereuse , ajoutée à la pandémie COVID-19, une importante quantité de l’or de notre pays n’est pas déclarée et échappe au contrôle de l’Etat.
Mamadou Camara Madou