En plus de la visité l’émissaire de la CEDEAO demain mercredi à Bamako, un sommet extraordinaire sur le Mali est prévue pour le 9 janvier prochain. Ce qui ne présage rien de bon pour notre pays, selon les observateurs politiques. Mais les pros prolongation se disant sereins face aux éventuelles sanctions prises par les barons de l’organisation sous régionale, contre notre pays.
Hamidou Coulibaly : ok, mais ils doivent tenir compte du fait que la population malienne est déterminée à jamais. Sois tu soutiens la transition, au Mali soit tu es contre la population malienne. Vive le Maliba !Ozirris : le Mali risque des sanctions plus sévères, car ce n’est pas la CEDEAO des peuples, mais un syndicat de chefs d’État, presque tous corrompus ou prostitués avec la France. Bref à la solde de l’Occident. Elle exige des élections qui ne seraient pas fiables et crédibles, mais permettraient aux politiciens corrompus, incompétents, voleurs, traîtres, antipatriotes, etc., de revenir au pouvoir, disons aux affaires. Sans sécurité, reformes pertinentes et refondation, toute élection sera vaine. Arrêtons de faire du copier-coller, élaborons notre propre système de gouvernance selon nos réalités, traditions, cultures et valeurs. C’est ainsi qu’on combattra le vol, la mauvaise gouvernance, la corruption etc. afin d’amorcer un développement harmonieux et durable.
Monoko Toaly : les assises auraient pu trouver une date précise des élections présidentielles pour éviter tout le flou.
Ibrahima Cissé : il n’y a aucun flou, cette proposition est une fenêtre de négociation pour montrer que le Mali est ouvert au dialogue pour trouver les solutions à ses problèmes. Nous restons fermes sur nos objectifs qui ne sont pas négociables. Il s’agit de mettre fin à l’insécurité dans tout le pays, réorganiser le fonctionnement de l’appareil administratif, assoir une justice sociale et, rendre le Mali aux maliens. Nous ne demandons que de nous comprendre et nous respecter dans nos choix. Nous avons eu trois décennies d’égarement et ce n’est pas 5 ans qui suffiront pour redresser la barre. Mais ils sont suffisants pour assoir une base solide pour nous sortir de cette crise multidimensionnelle.
La CEDEAO n’est pas une fin en soi pour nous. Si elle ne nous comprend pas, nous avons le choix de la quitter. Nous ne sommes pas un pays de misère, on a fait de nous des miséreux. Nous sommes riches par nos hommes et femmes, nous sommes riches par notre culture et nous sommes riches par un sous-sol que tous ces vautours convoitent. Nous avons été autonomes durant la première république et l’histoire va se répéter avec cette génération de patriotes au pouvoir. Nous avons arrêté de baisser la tête et tant pis pour ce qui ne le comprendrons pas. Les peuples éclairés du continent nous ont compris c’est le plus important pour nous. Les syndicats de politiciens dépassés et de faux partenaires internationaux le comprendront à leurs dépens. Au Mali rien ne sera plus comme avant Inch-Allah.Monoko Toaly : personne ne nie la volonté du Mali. D’ailleurs, le africains sont solidaires avec le Mali. Ma préoccupation est que les assises auraient pu décider de quand le Mali souverain veut organiser ses élections. Et cela serait à prendre ou à laisser !Fanga : pourquoi négocier avec la CEDEAO, au lieu de lui imposer la décision souveraine du Mali ? La CEDEAO peut-elle décider en lieu et place du Mali souverain ? Négocier notre souveraineté avec la CEDEAO, voilà le flou !
Monoko Toaly : je continue à dire que les assises ont volontairement proposé cette durée pour permettre un dialogue, donc une base de négociation avec les partenaires pour ne pas faire apparaître notre pays comme buté sur ces positions, donc radical. Nous sommes à l’écoute des autres. Ce qui est sûre, avec cette proposition nous trouverons absolument un terrain d’entente. Il y aura forcément une concession de part et d’autre. La réalité est qu’aucun d’eux n’a intérêt à une impasse, je parle de notre pays et la CEDEAO. C’est bien elle que les partenaires utilisent comme cheval de Troie. Le Mali dans cette situation a bien fait de ne pas imposer un délai.
Le Saint : sincèrement, je suis pour une prolongation de la transition au regard de la situation actuelle du pays. Mais, la durée de 5 ans est trop. Si les dirigeants actuels veulent rester au pouvoir, qu’ils démissionnent pour se présenter aux élections
Moudjahidine : Voilà cette situation de la destruction du Mali que voulait mettre en exécution le Sénégal, La côte d’ivoire et la France des 60 en train de se réaliser.
Source: Info-Matin