La fête de fin d’année est beaucoup célébrée à Bamako. Des jeunes gens encombraient les ruelles ; des marchandages, des embouteillages, et aussi des petites disputes embellissaient cette journée de veille de la saint Sylvestre. Les clients étaient au rendez-vous devant les boutiques de robes, jupes, pantalons, et de sacs à main.
Les tresseuses et les tatoueuses se léchaient les babines du fait de la longue file d’attente. Beaucoup célébrée par les femmes et les filles, la fête de saint Sylvestre est une journée pas comme les autres car elle est fêtée par tout le monde sans exception. De l’autre côté, on attend les cris de poulet de quoi se ravitailler. Mais compte tenu de la situation actuelle de notre pays, les choses ne se sont pas déroulées comme avant.S’agissant de la transition et de la pandémie à coronavirus, les commerçants ne cessent pas de dire les difficultés auxquelles ils font face. Ousmane Kouma, commerçant, affirme : « ça ne s’est pas passé comme avant, Selon les clients les prix sont trop élevés, et n’arrivent pas à acheter. Le marché est plein mais de simples visiteurs que des clients. Avant on se remplissait les poches au 31 décembre, mais maintenant les gens n’ont rien».
À 18 heures, le marché était presque vide mais toutes les filles étaient belles et souriantes. Fátima Soucko : « je suis très contente, je vais fêter avec les amis, la famille. C’est le nouvel an je prie Dieu pour le bonheur pour tous les Maliens et que la paix revienne chez nous ».
Aboubacar Sidiki Diarra
(Stagiaire)
Source: Mali Tribune