Les syndicats de l’éducation, signataires du 15 octobre 2016, ont entamé depuis hier mardi 4 janvier 2022, une grève de 5 jours sur l’ensemble du territoire national. Ils réclament toujours l’application stricte du fameux article 39.
Les enseignants ne sont pas prêts à renoncer à la mise en application de l’article 39 malgré l’amélioration et l’ajustement faits par les nouvelles autorités.
En effet, la non-application de l’article 39 entraînera une nouvelle grève de 10 jours et une marche pacifique nationale, préviennent les syndicalistes de l’enseignement fondamental. Le nouvel arrêt de travail qui a démarré hier mardi concerne toutes les écoles publiques du pays, déclare le Collectif des enseignants grévistes. “En plus de ce mouvement, plusieurs actions sont prévues pour obtenir l’application immédiate et intégrale de l’article 39’’, affirme Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016.
Autres cessations de travail
Il faut rappeler que les syndicats des enseignants de la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage sont en grève illimitée depuis juillet dernier. Ces responsables réclament entre autres le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires et du deuxième semestre de l’année universitaire 2018-2019.
Par ailleurs, au CHU Gabriel Touré, la grève annoncée n’est pas suivie par les agents.
L’arrêt de travail de 4 jours annoncé à l’hôpital Gabriel Touré par le bureau syndical sortant n’a pas eu lieu. Cette grève qui devait commencer ce lundi 3 janvier 2022 n’est pas suivie.
Le nouveau bureau du syndicat, mis en place lors de l’assemblée du 2 décembre dernier, dénonce “une manipulation’’. “Les revendications ont été prises en compte par les autorités’’, explique Mamadou Keita, secrétaire administratif du syndicat de l’hôpital Gabriel Touré.
Bourama KEITA
Source: LE COMBAT