Tout en dénonçant l’emprise de la France sur les organisations africaines telles la CEDEAO et l’UEMOA, le président du mouvement Yerewolo Debout sur les Remparts, Adama Ben Diarra, invite la population malienne à se tenir debout sur les remparts face aux sanctions.Adama Diarra dit Ben le Cerveau et le mouvement Yerewolo Debout sur les Remparts ne lâchent pas du lest. Son président Adama Diarra dit Ben le Cerveau et ses lieutenants affirment leur témérité à faire face aux multiples assauts contre les autorités de la transition auxquelles ils affichent leur allégeance totale.
Le samedi 8 janvier dernier, veille du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation politique au Mali, le mouvement a tenu un meeting géant de soutien à la Transition Devant la sous-préfecture de Baguinéda, une commune située à une quinzaine de kilomètres de Bamako. « A bas la CEDEAO », « A bas la France », « vive Assimi Goïta », « vive le Gouvernement », « vive la Transition », « une transition de 1à ans », etc. scandaient les manifestants, visiblement à en découdre avec toute position opposée.
Cette manifestation a réuni autour de Adama Ben Diarra, Mme Amina Fofana, membre de Yèrèwolo et non moins membre du Conseil national de la Transition, l’ancien député, Moussa Diarra, élu à Kati. « La France a déjà coupé toutes ces aides financières au Mali. Rien n’arrivera au Mali en cas de sanctions économiques et financières », s’est-il rassuré.
Alors que les différents intervenants ont loué les actions de la Transition en cours, leur leader, Adama Diarra n’est pas allé par quatre chemins. « Les 05 ans de transition proposés à la CEDEAO sont une aspiration profonde du peuple malien », a-t-il insisté.
Face aux sanctions, le porte-parole du mouvement Yèrèwolo, a invité d’avance « les présidents en exercice de la CEDEAO de prendre la bonne mesure de la crise qui secoue le Mali depuis une décennie. Nous ne devons plus prendre des sanctions contre ce peuple meurtri par 10 ans de crise. Le peuple malien mérite plutôt l’accompagnement de la CEDEAO et de la communauté internationale ». Mais, cette demande tombera dans les oreilles des sourds. Car l’organisation sous régionale a accentué les sanctions, principalement économiques et financières.
Selon ce soutien de la Transition, « la France manipule encore les institutions sous régionales contre le Mali. Le sommet de l’UEMOA à Accra montre l’emprise de la France sur les organisations africaines ».
DCA
Source: Le SOFT