Le parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE-ANKA WULI) a tenu le week-end dernier à Bamako son 2e congrès ordinaire. Et son président, Modibo Sidibé, a été réélu pour un nouveau mandat de 4 ans. Il sera probablement aussi le candidat du parti pour la prochaine présidentielle. Dans son discours, le président Modibo Sidibé a mis un accent particulier sur la refondation, la nécessité de rassemblement de toutes les forces vives de la nation en vue de faire face à la crise multidimensionnelle. Des partis politiques ont, à tour de rôle, vanté les mérites du président réélu à savoir son intégrité, ses compétences, sa connaissance du Mali, ses capacités de rassembleur et sa vision d’un Mali refondé.
Sur les questions d’actualité, le président des Fare n’est pas ainsi favorable à un long bras de fer avec les dirigeants ouest africains et la communauté internationale.
«Ne tombons pas dans des choix ou attitudes tactiques qui flattent notre orgueil, mais qui seront stratégiquement désastreux pour notre avenir et pour la sous-région», a conseillé l’ancien Premier ministre. Il a aussi souhaité que «les autorités de la transition reprennent l’initiative en conviant tous les courants, les forces vives, les acteurs politiques et sociaux à convenir ensemble des actions à poser dans l’immédiat pour sortir de la période transitoire et enclencher un nouveau cycle pour le pays». Pour Modibo Sidibé, un dialogue franc avec la Cédéao peut permettre de parvenir à un compromis respectant les intérêts du Mali et les valeurs de l’organisation communautaire.
Le Matin