Dans le cadre de l’opération » Coup de pied dans la fourmilière « , les forces de sécurité (Police, Garde nationale, Gendarmerie) ont effectué une patrouille de grande envergure, mardi 25 janvier, à travers les quartiers de la Commune I du district de Bamako et quelques localités périphériques. Une descente qui a permis d’interpeller 85 individus, dont 20 femmes, et d’effectuer la saisie de 72 engins, dont 6 à 4 roues.C’est le Directeur de la Sécurité Publique, le Contrôleur général, El Hadji Youssouf Maïga qui a procédé au lancement de cette vaste opération. C’était en présence du Directeur régional du district de Bamako, le Contrôleur général Seydou Diarra et le Commissaire du 6è Arrondissement, le Commissaire Divisionnaire Oumar Dembélé et les responsables du Commissariat des 12è, 16è et 17è Arrondissements. Ils étaient 200 éléments des forces de Sécurité mobilisés pour débusquer les individus dans les nids criminogènes.
Au cours de cette descente, les forces de l’ordre ont sillonné Kognoumani, Babouyabougou, Banconi-Zékénèkorobougou, les alentours du cimetière de Nafadji et l’école publique de Fadjiguila. A cela s’ajoutent certains bars de la commune, notamment Kasa, Niva Lafepe et Africando.
A l’issue de cette opération, étalée de 21 heures à minuit, les forces de sécurité ont appréhendé 85 individus, parmi lesquels 20 femmes et effectué la saisie de 72 engins, dont six voitures. Cette moisson a aussi comporté des comprimés et des boules de chanvre indien. A cela s’ajoute l’interpellation de deux voleurs de motos et trois voleurs de téléphones recherchés par les limiers.
Selon une source sécuritaire, les personnes interpellées au cours de l’opération » Coup de pied dans la fourmilière » ont été mises à la disposition du Commissariat du 6è Arrondissement. Quant aux engins saisis, ils seront rendus à leurs propriétaires, à condition qu’ils se présentent munis des pièces justificatives.
Il convient de rappeler que l’opération » Coup de pied dans la fourmilière « , lancée fin 2021, se poursuivra suivant la volonté des autorités en charge de la sécurité.
O. BARRY
Source: L’Indépendant