La Maison des Aînés de Bamako a abrité, le samedi 29 janvier 2022, la 2ème conférence nationale de l’Alliance pour le Mali (APM-Maliko). Cette conférence nationale du parti s’est penchée sur les activités du bureau national ; le plan d’actions, les résolutions et décisions du congrès, et sur la vie de la nation. Les travaux de cette conférence étaient présidés par le Président du directoire du Parti APM-MALIKO, Modibo Kadjoké, en présence des autres responsables du parti comme le Pr. Akory Ag Iknane, la présidente des femmes du parti, Mme Traoré Oumou Bocoum, des militants et sympathisants du parti. Dans son discours d’ouverture, le président Modibo Kadjoké a fait savoir que le Mali est en danger. Avant de dénoncer les sanctions de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) imposées au Mali le 9 janvier 2022. «Nous voulons des élections, mais nous avons aussi et surtout besoin de réformes et de sécurité », a souligné Modibo Kadjoké.Parlant de la situation du Mali, le Président du directoire du Parti APM-MALIKO, Modibo Kadjoké a indiqué que le pays est confronté à plusieurs menaces d’ordre sécuritaire, alimentaire, sanitaire et géopolitique. Avant de dénoncer les sanctions de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) contre le Mali. Selon lui, le Mali est en danger. Dans le contexte actuel du Mali, dit-il, il est nécessaire de se pencher sur de nombreuses questions vitales pour asseoir de nouvelles institutions fortes capables de résister aux tentations de détournement des intérêts supérieurs du peuple. « Oui, nous voulons des élections, mais nous avons aussi et surtout besoin de réformes et de sécurité. Le Mali a connu plusieurs ruptures démocratiques. Autant elles sont toutes condamnables, autant les dysfonctionnements des institutions républicaines et leur perte de légitimité constituent des facteurs indéniables et fondamentaux qui ont justifié lesdites ruptures », a déclaré Modibo Kadjoké. Pour lui, il est donc impératif de donner le temps et d’accorder l’assistance nécessaire au Mali pour mieux diagnostiquer les maux qui le minent et trouver les solutions permettant une stabilité durable du pays. « C’est pourquoi nous pensons que la CEDEAO doit prendre en compte cette nécessité impérieuse pour le Mali de trouver les modalités adaptées à son contexte particulier pour faire en sorte que cette transition soit la dernière. Autrement, il pourrait survenir une autre crise si les problèmes à la base des crises précédentes ne sont pas bien analysés en vue des solutions adaptées. A cet égard, la transition en cours constitue une opportunité pour le Peuple malien », a-t-il dit. Modibo Kadjoké a rappelé que son parti APM Maliko a pleinement participé aux Assises Nationales de la Refondation (ANR) à toutes les phases : communale, locale, régionale et nationale. «Inscrites dans notre programme pour la Présidentielle en 2018 les ANR étaient une nécessité. Elles ont permis de revoir notre pays en profondeur à travers ses Institutions, ses textes, à l’épreuve de la pratique ; revisiter le Mali dans ses dimensions intra et intercommunautaires ; revoir notre patrie dans sa gouvernante telle qu’elle est pratiquée et surtout telle qu’elle est perçue par nos communautés et notre culture, j’allais dire nos cultures. La présente Conférence Nationale doit nous permettre de faire des propositions en termes de contributions pour le salut de notre pays. C’est pourquoi, je souhaite, sur la base d’un examen sérieux des diverses options offertes à la présente Conférence Nationale, que nous parvenions à des résolutions et recommandations qui renforceront le parti et offriront de nouvelles perspectives de sortie de crise pour notre pays », a conclu le Président du directoire du Parti APM-MALIKO, Modibo Kadjoké
Aguibou Sogodogo
Source: Le republicain mali