Quelques heures après le communiqué du gouvernement de transition, la ministre française des armées a posté ce texte sur sa page facebook officielle. Selon elle, la décision de retrait des forces françaises du Mali est lucide et cohérente.Le Président de la République a annoncé hier la reconfiguration du dispositif militaire au Sahel et, en particulier le retrait des forces françaises du Mali dans les 4 à 6 mois à venir. C’est une décision lucide et cohérente. Nous sommes fidèles à nos valeurs.
Cette décision a été prise collectivement, avec nos partenaires africains et européens, parce que les conditions politiques et opérationnelles de notre engagement au Mali ne sont plus réunies.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement malien de transition a fait le choix de la rupture diplomatique et de la provocation politique. Dans ces conditions, nous ne sommes plus en mesure de conduire nos missions de façon satisfaisante.
En 9 ans de présence au Sahel, nous avons neutralisé les principaux chefs des groupes terroristes. Nous avons désorganisé leur structure. Nous leur avons retiré leur ancrage territorial. Nous avons aussi accompagné le renforcement des forces armées locales. Nos militaires peuvent être fiers.
La France va continuer de lutter contre le terrorisme dans la région, avec ses partenaires européens et africains. Le cœur de notre action sera désormais le Niger. Face à la nouvelle géographie de la menace, nous souhaitons travailler de manière plus étroite avec les pays du Golfe de Guinée.
Audit organisationnel et institutionnel de l’ensemble du secteur des TIC : Jeter les bases du développement harmonieux de l’écosystème du secteur numérique
Améliorer et parfaire les textes régissant le secteur des TIC au Mali, tel était l’objectif de l’atelier de validation de l’audit organisationnel et institutionnel de l’ensemble du secteur des TIC avec une revue des textes. C’était le 16 février dernier sous la présidence du Chef de cabinet du ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’administration, Sambel Bana Diallo.
Dans son intervention, le Directeur national de l’économie numérique, Abdel Kader Ky, a indiqué que l’évènement est d’une grande importance pour le secteur des TIC. « Car, il s’agit de faire le rapport diagnostic des structures et des textes du secteur afin de mieux organiser, sécuriser et réglementer le secteur des TIC. En effet, il s’agit de réorganiser respectivement la super structure administrative, les services centraux, les services déconcentrés et les organismes personnalisés autour des missions politiques, stratégiques d’impulsion de conception et de contrôle de la mise en œuvre des politiques et programmes d’une part et, des fonctions d’exécution et d’appui conseil d’autre part ».Pour Sambel Bana Diallo, le domaine des technologies de l’information et de la communication constitue aujourd’hui le secteur le plus dynamique pour le développement socio-économique du pays. « Dans cette perspective, mon département souhaite mettre en place une stratégie de développement des TIC axée sur les innovations et la digitalisation de notre administration. C’est cela la modernisation de l’administration qui est un des défis du Gouvernement de la Transition ». Cette stratégie de développement des TIC va assurément contribuer à la croissance de l’économie malienne, grâce à l’apport considérable du numérique. Pour ce faire, a-t-il ajouté, il faut un environnement favorable au développement d’un écosystème inclusif tenant compte de la complémentarité entre les structures du département, les cellules informatiques d’autres ministères et les initiatives du secteur privé. Le Chef de cabinet du département en charge de l’économie numérique a par ailleurs mis l’accent sur la création de plusieurs nouvelles structures, à savoir : la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD), l’Agence de gestion des fonds d’accès universel (AGEFAU), la Direction nationale de l’économie numérique et le Service de certification et de signature électronique (SCSE). Il a profité de l’occasion pour remercier l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes (AMRTP), pour son appui et son accompagnement constant. « Pour moderniser le défi de la mondialisation de notre administration, il nous faut non seulement l’introduction et l’appropriation judicieuse des outils TIC, mais aussi, réformer et adapter le système de fonctionnement de l’Etat et de son administration à l’ère du numérique », a-t-il déclaré.
Bintou Diarra
Le Challenger