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Recrutement à TOMBOUCTOU, GAO et KIDAL: La société civile veille contre les irrégularités

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La Société civile des régions du nord veille au grin pour la transparence dans les processus de recrutement.

 

 

 

La gestion des concours de recrutement au niveau des forces de Sécurité dans les régions du nord reste un sujet où des gens sans scrupules font venir leurs enfants pour prendre la place des jeunes des localités. Par contre, lors des derniers recrutements, les organisations de la société civile sont intervenues pour que les irrégularités constatées soient résolues.Au Mali, au niveau des forces de sécurité qui, chaque année, demandent des milliers de recrus, beaucoup de jeunes voyagent à travers les régions pour déposer leurs candidatures.À cet effet, selon une source bien informée, la gestion des recrutements au niveau des forces de sécurité comme la police, la gendarmerie et la protection civile est locale. Les quotas attribués aux régions sont gérés par les structures locales de ces corps et s’il y a magouille, c’est à leur niveau.

 

Ainsi, poursuivant, la source indique qu’à Gao, depuis plusieurs années, les organisations de la société civile veillent à ce que les quotas attribués à la région ne puissent être détournés au profit de jeunes ayant ce qu’on appelle les « bras longs » sans pour autant être de la région (la loi détermine qui est habitant d’une localité au Mali).

 

À chaque fois qu’il y a des recrutements, des gens sans scrupules font venir leurs enfants pour prendre la place des jeunes des localités.

 

À un moment donné, il faut avoir le sens de la responsabilité et le courage de défendre ce qui doit nous revenir, a-t-il martelé. Ce phénomène est une réalité au Mali, des hauts gradés ou sous d’autres formes, des gens qu’on appelle les « bras longs’’ font venir leurs enfants dans les régions pour passer aux concours de recrutements au niveau des forces de Sécurité comme la Police, la Gendarmerie, la Protection civile au Mali.

 

Lors des recrutements dans nos régions, les constats sont amers. À cela s’ajoute le cas de ceux qui sont déjà admis sans franchir les étapes. En dehors de cela, c’est la même remarque lors des concours de recrutement à la Fonction publique de l’État.

 

Les pauvres ont moins de place, car ils sont presque disqualifiés dans tous les sens. En tout cas, dans le projet de Malikura, nous ne réclamons que la justice pour les Maliens.

 

Lassana SOW

Source: LE COMBAT

 

 

 

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