Dans un communiqué rendu public le lundi 7 mars dernier, signé par son président Aguibou Bouaré, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) exprime sa très vive préoccupation face aux atteintes graves aux droits de l’homme perpétrées contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) maliennes par des groupes obscurantistes, le vendredi 04 mars à Mondoro dans la Région de Douentza, qui se sont soldées par un bilan provisoire de 27 militaires décédés et 33 blessés dont 21 graves et 7 portés disparus.La CNDH s’incline pieusement devant la mémoire des militaires ayant perdu la vie. Toutefois, l’Institution souhaite un prompt rétablissement aux blessés et le retour sain et sauf des portés disparus ajoute le communiqué.” Se fondant sur les instruments juridiques comme la Constitution du 25 février 1992, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, la Commission : condamne avec fermeté ces abus des droits de l’Homme perpétrés contre les FDS; réitère son appel aux forces partenaires à soutenir efficacement les Forces maliennes pour lutter contre le terrorisme dans le strict respect du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire ; lance un appel pressant au Gouvernement à redoubler d’efforts dans l’amélioration des conditions matérielles et des capacités opérationnelles des FDS; encourage les FDS dans leur mission sacerdotale de protection des populations et de leurs biens”, poursuit le texte.
Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, a conclu le communiqué.
AMTouré
22 septembre