Le PARENA organise ce samedi 12 mars une journée d’échanges sur la sortie de crise. Une rencontre qui a été reportée pour la première fois à cause du deuil national décrété en hommage aux soldats tombés à Mondoro.Cette journée se veut être « un espace de réflexions et d’échanges pour permettre aux regroupements et aux partis politiques, aux ONG préoccupées par le processus électoral, aux mouvements signataires de l’APR, aux acteurs de l’économie, aux grandes faîtières de la société civile de se parler et de proposer leurs solutions en se tenant la main ». Plusieurs thèmes seront débattus au cours de cette rencontre : Impact des sanctions ; Réformes et chronogramme : quel calendrier électoral réaliste et raisonnable ? ; Regards sur la situation sécuritaire et la montée des FAMAS ; la question d’une transition inclusive.
« Le 1er février 2022, le PARENA a adressé au Président de la Transition, au Premier ministre et au Président du CNT, un mémorandum intitulé : « se parler, se donner la main et renouer avec nos voisins ». Ce document contenait des propositions pour sortir de l’isolement et de la crise. Après deux mois de sanctions, il n’y a pas encore de solution à l’horizon. La situation économique continue de se dégrader et Maliens continuent de souffrir. Les espoirs suscités par la dernière mission du Médiateur Goodluck Johnattan (24-25 février 2022) ne se sont pas concrétisés. Parallèlement, les autorités communiquent sur une amélioration de la situation sécuritaire notamment au centre et dans la zone de Mourdiah-Nara. L’expert indépendant des Nations-Unies a noté, à l’issue de sa dernière visite au Mali, des progrès en matière de sécurisation. Les forces vives ne sauraient rester en marge de la réflexion et de la quête de solutions pour sortir de l’impasse », peut-on lire dans les termes de référence de cette journée.
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