L’hôtel de l’Amitié de Bamako a abrité, le samedi 12 mars 2022, les travaux de la rencontre d’échanges et de réflexions sur la sortie de crise au Mali. Cette rencontre organisée par le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) s’est penchée sur 4 thématiques, à savoir : «La situation sécuritaire » ; « L’impact des sanctions : quelles solutions? » ; « Les réformes et le chronogramme électoral » ; et « Une transition inclusive ». Il ressort des termes de références (TDR) de cette rencontre que la situation économique continue de se dégrader et les Maliens continuent de souffrir.Dans les termes de références (TDR) de la rencontre, le PARENA dit avoir adressé, le 1er février 2022, au Président de la Transition, au Premier ministre et au Président du CNT (Conseil national de transition), un mémorandum intitulé : « se parler, se donner la main et renouer avec nos voisins ». Pour le PARENA, ce document contenait des propositions pour sortir de l’isolement et de la crise. Après deux mois de sanctions, indique le parti de Tiébilé Dramé, il n’y a pas encore de solution à l’horizon. « La situation économique continue de se dégrader et les Maliens continuent de souffrir. Les espoirs suscités par la dernière mission du Médiateur (Goodluck Jonathan (24-25 février 2022) ne se sont pas concrétisés. La situation sécuritaire générale du pays est au centre de toutes les préoccupations. L’expert indépendant des Nations-Unies a noté, à l’issue de sa dernière visite au Mali, des progrès en matière de sécurisation du territoire. L’attaque du JNIM, le 4 mars, contre le camp de Mondoro (Douentza), les allégations d’exactions dans le périmètre Dogofry-Diabaly-Nampala et le long de notre frontière avec la Mauritanie, les exécutions sommaires perpétrées par l’EIGS à Tessit (Ansongo) Tamalat et Insinanane (Ménaka) rappellent que la situation reste fragile et requiert la mobilisation générale des énergies de toute la Nation », révèlent les termes de références de la rencontre organisée par le PARENA. Le Parti présidé par Tiébilé Dramé souligne que l’exploration des conditions d’un dialogue avec des djihadistes maliens ne saurait rester un sujet tabou. «Plusieurs acteurs de la vie publique sont convaincus que les forces vives ne sauraient rester en marge de la réflexion et de la quête de solutions pour sortir de l’impasse », précisent les termes de références de la rencontre.
Aguibou Sogodogo
Source: Le republicain mali