Sous la présidence du Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, le jeudi 14 avril, le Collectif de Veille pour la Défense des Medias (CVDM) a tenu une assemblée générale d’informations, à la Maison de la Presse, pour dénoncer l’injustice envers leur confrère Bassidiki Touré suite à la nomination des membres des organisations professionnelles de la presse à la Haute Autorité de Communication (HAC). Cette assemblée, première du genre, a rassemblé plusieurs journalistes, notamment les patrons des faitières de la presse, venus confirmer leur soutien au combat que mène le CVDM pour la défense des medias.Le Collectif de veille pour la Défense des Médias (CVDM) s’est fixé comme mission principale la défense des intérêts et les droits de l’ensemble des médias de la place. Il regroupe en son sein des hommes de media, militants des différentes faitières de la presse engagés à réclamer justice pour la presse malienne. A cet effet, l’affaire de Bassidiki Touré a été l’occasion pour ce collectif a donné un sens à son existence. Après une première conférence de presse tenue en fin mars à l’ASSEP, le Collectif a décidé d’organiser cette assemblée générale d’informations pour alerter les autorités de la Transition, notamment le Chef de l’Etat, sur l’injustice que leur confrère Bassidiki Touré est victime.
Pourquoi la Transition veut ouvrir un front avec la presse ?
Dans son discours, le Président du CVDM, Moustapha Diawara, a rappelé à l’assistance que le 25 mars, ils ont tenu une conférence de presse dans le but de rendre compte à l’ensemble de la corporation de la presse malienne les tenants et les aboutissants du récent processus d’élection, puis de nomination des représentants des organisations de la communication à la HAC. Un processus selon lui, qui a laissé un arrière-gout amer chez les acteurs des medias. Ce, dira-t-il, pour la simple et unique raison que par extraordinaire, un nom a manqué sur les trois du Décret du Président de la Transition, portant nomination des membres du collège de la HAC. A savoir, celui de Bassidiki Touré, non moins président actif du bureau de l’ASSEP. Et d’indiquer que l’ensemble de la presse malienne attende avec espoir, la suite de l’action judiciaire enclenchée contre ledit décret au niveau de la Cour suprême, une action mise en branle depuis le 27 février. Selon le Président du CVDM, après presque deux mois d’attente, l’ensemble de la corporation de la presse malienne est hantée par l’impatience. A l’en croire, au niveau du collectif ils sont quotidiennement interpellés par des confrères et sont permanemment assaillis par des questions telles : « pourquoi, la transition veut ouvrir un front avec la presse nationale ? Qu’est ce qui empêche la justice à nous réattribuer notre droit ? De quoi le collectif a peur pour entreprendre des actions vigoureuses de protestation ? » Selon lui, pour répondre à ces questionnements, qui sont, il faut le reconnaitre, des préoccupations légitimes des confrères, sans distinction de medium, ils se sont dit qu’il serait judicieux d’instaurer un cadre d’échanges directs, francs et courtois. Et un cadre qui permettra encore une fois de plus, de mettre tout le monde au même niveau d’information sur ce que le Collectif est en train d’entreprendre, sinon, la voie à suivre pour faire rejaillir la vérité dans cette affaire. A ses dires, cette assemblée générale est loin d’être une tribune de règlement des comptes, d’invectives ou de tirs groupés ou solitaires contre nos autorités. Elle se veut un espace adéquat pour signifier à la justice la confiance qui les anime , pour exprimer à nos autorités l’importance que nous accordons à la résolution rapide de cette question et pour montrer au monde que la presse malienne est désormais debout pour réclamer ses droits, car elle n’a jamais péché dans ses devoirs.
Le Collectif de veille pour la Défense des Médias (CVDM) s’est fixé comme mission principale la défense des intérêts et les droits de l’ensemble des médias de la place. Il regroupe en son sein des hommes de media, militants des différentes faitières de la presse engagés à réclamer justice pour la presse malienne. A cet effet, l’affaire de Bassidiki Touré a été l’occasion pour ce collectif a donné un sens à son existence. Après une première conférence de presse tenue en fin mars à l’ASSEP, le Collectif a décidé d’organiser cette assemblée générale d’informations pour alerter les autorités de la Transition, notamment le Chef de l’Etat, sur l’injustice que leur confrère Bassidiki Touré est victime.
Pourquoi la Transition veut ouvrir un front avec la presse ?
Dans son discours, le Président du CVDM, Moustapha Diawara, a rappelé à l’assistance que le 25 mars, ils ont tenu une conférence de presse dans le but de rendre compte à l’ensemble de la corporation de la presse malienne les tenants et les aboutissants du récent processus d’élection, puis de nomination des représentants des organisations de la communication à la HAC. Un processus selon lui, qui a laissé un arrière-gout amer chez les acteurs des medias. Ce, dira-t-il, pour la simple et unique raison que par extraordinaire, un nom a manqué sur les trois du Décret du Président de la Transition, portant nomination des membres du collège de la HAC. A savoir, celui de Bassidiki Touré, non moins président actif du bureau de l’ASSEP. Et d’indiquer que l’ensemble de la presse malienne attende avec espoir, la suite de l’action judiciaire enclenchée contre ledit décret au niveau de la Cour suprême, une action mise en branle depuis le 27 février. Selon le Président du CVDM, après presque deux mois d’attente, l’ensemble de la corporation de la presse malienne est hantée par l’impatience. A l’en croire, au niveau du collectif ils sont quotidiennement interpellés par des confrères et sont permanemment assaillis par des questions telles : « pourquoi, la transition veut ouvrir un front avec la presse nationale ? Qu’est ce qui empêche la justice à nous réattribuer notre droit ? De quoi le collectif a peur pour entreprendre des actions vigoureuses de protestation ? » Selon lui, pour répondre à ces questionnements, qui sont, il faut le reconnaitre, des préoccupations légitimes des confrères, sans distinction de medium, ils se sont dit qu’il serait judicieux d’instaurer un cadre d’échanges directs, francs et courtois. Et un cadre qui permettra encore une fois de plus, de mettre tout le monde au même niveau d’information sur ce que le Collectif est en train d’entreprendre, sinon, la voie à suivre pour faire rejaillir la vérité dans cette affaire. A ses dires, cette assemblée générale est loin d’être une tribune de règlement des comptes, d’invectives ou de tirs groupés ou solitaires contre nos autorités. Elle se veut un espace adéquat pour signifier à la justice la confiance qui les anime , pour exprimer à nos autorités l’importance que nous accordons à la résolution rapide de cette question et pour montrer au monde que la presse malienne est désormais debout pour réclamer ses droits, car elle n’a jamais péché dans ses devoirs.Les précieux conseils du président de la Maison de la Presse !
Pour sa part, le Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, a axé son intervention sur quatre axes. Tout d’abord il s’est adressé aux collègues qui, par leurs soins sont à la HAC. « M’adressant aux deux collègues, je leur ai dit que nous avons pris acte de leur décision. Nous les invitons à ne pas insulter l’avenir puisque, désormais le succès et l’échec de leur mission n’engagent que leurs personnes », a-t-il indiqué. Et de profiter de l’occasion de remercier jusqu’ici, le maintien des collègues classés 4ème et 5ème dans l’union sacrée. Pour lui, la gestion de cette affaire de 3ème représentant des organisations professionnelles à la HAC dépendront la légalité, la légitimité voire la reconnaissance de la HAC par les organisations professionnelles. Et ensuite il s’est adressé aux journalistes pour leur assurer que la Maison de la Presse a toujours opté pour l’intérêt de la Presse en particulier et celui du Mali en général.
« La complexité de la situation actuelle du pays n’est pas de nature à faciliter certaines prises de décisions. Nous avons clairement affiché notre volonté d’accompagner notre pays en cette période de transition », a-t-il rappelé. Pour lui, ce soutien patriotique ne doit jamais les amener à sacrifier les principes essentiels de défense de la liberté de la Presse et de la liberté d’expression. Face à notre bon sens. Dans cette dynamique, il a déclaré qu’ils ont rencontré des partenaires qui, ont comme mode opératoire, le mépris.
S’adressant au Président de la Transition, il a indiqué qu’il a le soutien unanime du peuple malien. Et de l’inviter à sortir de la logique de ceux qui pensent que tout doit se gérer par des rapports de force. « Il faut écouter les voix discordantes. Elles ne sont pas forcément apatrides », a affirmé le président de la MP. Et encore de l’inviter à ne pas être dans la logique de ceux qui ne font que le flatter. Pour lui, en lui flattant, ils entretiennent la confusion en classant les Maliens en deux catégories : une patriote et l’autre apatride. « Ne tombez pas dans ce piège. Nos positions ne peuvent en aucun cas déterminer notre degré de patriotisme. Seules nos pratiques sont des baromètres sincères » a conclu Bandiougou Danté.
Adama Tounkara
Le Sursaut