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Pluies provoquées : Le Niger recourt à l’expertise malienne

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L’ensemencement des nuages ou la pluie artificielle est une technique novatrice avec de nombreux avantages. Cette méthode  permet d’augmenter les précipitations ce qui entraine par la suite des meilleurs rendements agricoles et une aide pour les régions touchées par la sécheresse : cas du Burkina Faso, du Mali et du Maroc.Le Niger vient de manifester son intérêt pour l’expertise malienne. Malian Aero Company (MAC) est le leader africain dans les opérations d’ensemencement des nuages ou pluies provoquées. Dans le contexte d’un réchauffement de la planète, cette filiale du groupe IBI dont le PDG est notre compatriote Ibrahima Diawara y a développé des moyens visant à améliorer le rendement des précipitations d’origines convectives dans les secteurs où la pluviométrie est, où devient insuffisante et cela tout en évitant, toute influence négative sur l’environnement ou sur d’autres secteurs voisins.

 

Ibrahima Diawara est un homme d’expérience. À 52 ans, il continue de faire parler de lui grâce à ses diverses entreprises œuvrant dans des domaines aussi variés que le transport, terrestre et aérien, le BTP et l’énergie. Et de l’énergie, Ibrahima Diawara n’en manque justement pas. En 1991, année du bac, l’enfant de Bandiagara (Centre) rejoint l’un de ses frères, Ousmane, établi en Thaïlande. Là, il apprend le négoce. Trois ans plus tard, curieux et prêt à saisir toutes les occasions, il part en Indonésie et y crée, en 1995, sa propre société, Sabika, spécialisée dans l’emballage et l’expédition de colis.

 

Ibrahima Diawara fait vite preuve d’un sens aigu des affaires. « La première année, Sabika réalisait déjà un chiffre d’affaires supérieur au million de dollars », se souvient aujourd’hui celui qui devint rapidement l’un des Maliens les plus célèbres de la diaspora en Indonésie. Il y croise même Ibrahim Boubacar Keïta, alors Premier ministre, en visite officielle à Jakarta. À cette occasion, ce dernier lui aurait suggéré de revenir investir au Mali. Ce qu’il fait puisque, toujours en 1995, le jeune patron ouvre à Bamako Diawara Solar, qui distribue des panneaux solaires achetés en Australie, puis, en 1997, crée Diawara Concrete Industry, une unité de fabrication de tuiles et de briques.

L’Informateur

 

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