Parmi les couches à risques pour la vaccination contre le Covid-19, les femmes enceintes sont citées. Maintenant qu’elles sont autorisées et peuvent se faire vacciner contre cette maladie dans notre pays, qu’est-ce qui fait leur spécificité ?
« Les données actuelles sur l’utilisation des vaccins à ARNm chez les femmes enceintes sont très rassurantes et ont permis de recommander leur utilisation dès le premier trimestre de la grossesse. Pour approfondir ces données, une étude observationnelle est mise en place pour approfondir la compréhension du profil des risques des vaccins. Il s’agit d’une étude de cohorte prospective « Covacpreg », coordonnée par les centres de pharmacovigilance de Lyon et de Toulouse, explique le site de ce laboratoire.Dans cette étude qui date du 2 mai 2022, Covacpreg précise que les femmes enceintes ne courent aucun risque avec la vaccination contre le Covid-19.Les études ont démontré que quand elles se font vacciner, elles courent moins de risque comme les avortements et autres. Au départ on manquait d’informations, mais au fur et à mesure que les recherches continuaient, les études ont été concluantes. « Maintenant on a eu beaucoup plus de précisions surtout avec le vaccin Pfizer », explique Dr. Diarra Ibrahim, chef de la cellule immunisation à la direction générale de la santé.
Par rapport aux femmes allaitantes, les études ont prouvé que le vaccin ne va pas jouer au niveau de leur lait maternel et que c’est possible de les faire vacciner. En les vaccinant, elles protègent leurs enfants même si ça ne passe pas au niveau du lait maternel, ça brise la chaîne de transmission entre la maman et l’enfant.
Fanta Diarra, étudiante « j’ai fait mon vaccin anti-Covid-19, il y a à peine 3 mois. Au début, j’avais vraiment peur que cela n’ait des conséquences sur moi et mon bébé que j’allaite et qui n’a que 7 mois. Mais Dieu merci tout s’est bien passé ».
Mariam Semega, commerçante, « je voyage beaucoup, comme avec le Covid-19 sans le pass- sanitaire, on ne peut rentrer. Je me suis renseignée pour voir si dans mon état je pouvais faire le vaccin. C’est d’abord au gynéco que j’en ai parlé ensuite avec les vaccinateurs. On m’a rassuré que ni moi, ni mon bébé ne seraient exposés à des conséquences. Du coup, j’ai fait mon vaccin et suis partie tranquillement sans problème ».
Aminata Agaly Yattara
Source: Mali Tribune