Très suivi par les Maliens qui s’attendaient à un accord entre la junte de Bamako et les Chefs d’État, le sommet de la cedeao qui s’est tenu ce samedi à Accra n’a rien donné finalement.
Selon nos informations, les Chefs d’État étaient partagés sur la donne à donner sur le cas du Mali. Et pour ceux qui ont adopté la voie du durcissement ou plutôt du maintien des sanctions contre le Mali, l’inflexibilité dont les autorités de Bamako ont fait preuve en maintenant leur position sur les 24 mois est inacceptable.
Les seuls Chefs d’État qui étaient favorables à un assouplissement sont ceux du Sénégal et de la Côte. Eux aussi, pour des raisons d’intérêts économiques puisque le Mali, pays enclavé, reste un gros client dans leur porta respectifs notamment en import et export.
Selon nos informations, les Chefs d’Etat n’ont pas non plus durci les conditions sur le Burkina et le Burkina. Les choses restent intactes. Sauf que rendez-vous est donné pour début juillet prochain à Accra. Histoire de donner le temps aux dirigeants des trois transitions pour qu’ils fassent des propositions plus alléchantes pouvant convaincre les chefs d’États radicaux.
Madick Niang pour Malizine
