Après l’augmentation du prix du carburant, du lait et de beaucoup d’autres produits de premières nécessités, place à la hausse du prix du gaz domestique. Les consommateurs n’en peuvent plus.
En effet, dans les différents points de vente de gaz, le bouteille de 6 KG charge est cédée à 6360 FCFA, le bouteille de 12 KG recharge à 12 500 FCFA et la bouteille de 35 KG recharge à 34 500 FCFA. Au même moment, la bouteille de 6 KG neuve est à 18360 FCFA alors que cette de 12 KG, neuve, est vendue à 29500 FCFA. A Bamako, c’est la désolation. Oumar Konta, enseignant, lie cette augmentation à la flambée mondiale du prix des hydrocarbures. « Chez moi, on utilise le charbon et le bois. Le gaz est fait pour les riches », déclare-t-il. Avant de regretter : « Mais je pense que c’est trop cher pour un citoyen qui ne gagne presque rien à la fin du mois ».
« Aujourd’hui, le gaz e st universel tout comme l’essence », assène Mme Maïmouna Cissé. Selon cette gestionnaire, « ce n’est pas à cause de l’embargo qu’il y a autant d’augmentation ». « A la maison, nous n’utilisons que le gaz pour la préparation. La situation devient donc très difficile », s’est-elle lamentée.
Contrairement à Mme Cissé, Mme Djeneba Diallo attribue cette augmentation à l’embargo. « Depuis que l’embargo a débuté au Mali, rein ne va plus. Chaque jour, une nouvelle augmentation du prix. L’augmentation du gaz est due à plusieurs choses, notamment la fermeture des frontières », a-t-il dit.
Pour elle, « les 6 kilogrammes de gaz recharge à 6360 FCFA est égal au prix d’un sac de riz».
Cette augmentation est vue par certains vendeurs comme un abus. « En tant que vendeur, c’est vraiment trop cher », reconnaît Seyba Tounkara, vendeur de gaz.
Rappelons que cette crise n’est seulement malienne, elle est mondiale.
Hawa Traoré
Source: L’Observatoire