Parvenu au pouvoir en avril 2021 à la suite de la mort troublante de son père, Mahamat Idrissa Deby Itno qui avait promis de tenir les élections au terme d’une transition de dix huit mois, tourne encore en rond. Le doute plane sur le Tchad sous la bénédiction d’Emmanuel Macron aux principes de tigre en carton.
Avril 2021, la mort au front du Président tchadien Idriss Deby a pris le monde entier de court. Alors que la succession suivant la constitution était attendue par les opinions nationale et internationales, son fils Mahamat, militaire de surcroît prend le trône.
Alors que la communauté internationale avec la France en tête vouait aux gémonies le régime malien à la suite de la révolte populaire, le fils d’ Idiss Deby est soigneusement installé et soutenu. Qu’à cela ne tienne, Mahamat Idrissa Deby Itno avait promis, dans un délai de 18 mois, tenir les élections et de rendre le pouvoir au nouveau Président démocratiquement élu.
Promesse non tenue.
Nous sommes pourtant en juillet 2022, la transition au Tchad doit prendre fin dans trois mois. Mais jusque-là, aucun mot sur les élections au Tchad. Cette semaine, un sénateur américain a interpellé Mahamat Deby Itno sur ce qu’il en est des élections dans trois mois.
Sèchement, tout ce que le Président tchadien, dont l’intention n’est pas d’organiser des élections mais de rester encore logements à servir son maître français, répond au Sénateur français que la période où des petits fonctionnaires incapables d’identifier le Tchad sur une carte donne des ordres est révolu. Que ça ! Pendant ce temps, des pays comme le Mali qui sont bousculés, calomniés et vilipendés. Dommage !
Oumar Konate