Le mardi 09 Août 2022, le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, présidait la cérémonie de remise officielle d’un important lot d’aéronefs et d’équipements pour les Forces armées maliennes. Une acquisition qui arrive à point nommé pour renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme au Mali. Suite à cette acquisition, des Maliens ont livré leurs impressions à travers notre rédaction.
«Je pense que l’achat de ses matériaux aura un impact majeur dans la guerre au Mali. Mais je crois qu’il nous manque encore quelque chose, à savoir : les drones. Ces engins permettent de fournir des renseignements précis et en toute discrétion, pour que les avions puissent descendre la foudre sur les cibles ennemies avec précision», a fait savoir Souleymane Diaby, enseignant de son état. Pour sa part, Bréhima Diallo, un boutiquier de la place, salue les autorités de la Transition pour l’acquisition de ces avions et se dit convaincu que grâce à ces équipements l’ennemi aura du mal à agir impunément.
«Je me réjouit que nous ayons reçu ces avions et équipements. Si tous les régimes avaient fait ainsi, on n’aurait pas eu ce problème d’équipement qui a été l’un des facteurs principaux de l’intervention de la France au Mali…En tant que citoyens maliens, notre devoir est de dénoncer les suspects dans nos quartiers, dans nos villes, dans nos village et même dans nos famille s’il y en a», a confié quant à lui Modibo Keïta, commerçant, dans le sillage de Madou Traoré pour qui «la dotation d’avions et d’équipements militaires reflète une montée en puissance de l’armée que la population doit consolider par un appui au FAMa dans le domaine des renseignements et de la d’énonciation des suspects».
C’est plutôt le scepticisme chez d’autres citoyens approchés par nos soins. C’est le cas de Hamidou Guindo pour qui «l’équipement militaire n’est pas la seule solution à la paix. «Pour vrai que ces matériaux soient destinés à la sécurité des Maliens, nous devons selon moi parler avec nos ennemis et trouver des accords en vue de mettre fin aux tueries», estime-t-il. De son coté Sekou Diarra se dit heureux que notre armé ait acquis cet arsenal, quoiqu’il lui paraisse plus judicieux d’investir l’argent dans l’agriculture. «Cette année sera une année très difficile car nous n’avons pas d’engrais pour nos champ», se justifie-t-il
Aly Poudiougou
Le Témoin