Selon la décision n°2021/002042/MEN du 29 septembre 2021, la rentrée scolaire 2022-2023 était fixée au vendredi 16 septembre 2022 pour les établissements de l’éducation préscolaire et spéciale, de l’enseignement fondamental, secondaire, général, technique et professionnel, ainsi que de l’enseignement normal. Celle des écoles agro-pastorales est fixée au 3 octobre. Finalement Madame le ministre au cours d’un point de presse qu’elle a animé jeudi 1er septembre dans la salle de conférence de son département, en compagnie de plusieurs membres du cabinet, dans le but d’informer l’opinion nationale sur l’actualité du secteur de l’éducation : Rentrée administrative et pédagogique est fixée au 16 septembre 2022, Rentrée des classes pour les élèves est fixée au lundi 3 octobre 2022.Avant cette mise au point, la première date a siccité beaucoup de polémique et diversement accueillie par les partenaires scolaires.
Notamment un syndicat a haussé le ton en s’opposant vertement à cette date et même son de cloche chez certains parents qui pensent dans l’ensemble que leurs portefeuilles ne peuvent supporter cette date surtout ceux des écoles privées, qui dans l’ensemble exigent les frais d’inscription plus la première tranche de la scolarité et certains élèves estiment qu’ils n’ont même pas eu le temps de profiter des vacances. Alors que certains enseignants sont plus raisonnables et estiment que, l’interview de Kinane Ag Gadeda vient juste actualiser la décision du département de tutelle.
« C’est une date qui était déjà dite et calée depuis l’année passée, ça ne doit pas changer et se justifient en disant que le respect de cette date permettra de rehausser le niveau des enfants. On pourra au moins attendre les 36 semaines de cours exigés pour une année normale.
Cette polémique est partie d’une interview accordée par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda à un organe de presse de la place.
Cette nouvelle a surpris beaucoup de nos compatriotes alors que la décision date du 29 septembre 2021. Dans son interview, le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale affirme que les établissements privés et publics sont tenus de respecter cette date officielle. Et de prévenir que des mesures seront prises contre les contrevenants conformément à la loi en vigueur.
Une année calme et bien remplie vient de s’achever, une autre année scolaire incertaine commencera.
M.Yattara
L’Alternance