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Interpellation de Moustapha Ben Barka à CDG : Les avocats de Moustapha Ben Barka dénoncent un « terrorisme judiciaire d’État »

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L’ancien secrétaire général de la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta avait été interpellé le 12 septembre en France sur mandat d’arrêt malien, avant d’être relâché le lendemain.

Les avocats français de Moustapha Ben Barka, temporairement incarcéré en France lundi sur mandat d’arrêt malien avant d’être relâché, ont dénoncé jeudi « le terrorisme judiciaire d’État auquel se livrent les autorités maliennes. »

 

Me Marcel Ceccaldi et Dominique Inchauspé « engagent Interpol », qui avait émis selon eux une notice rouge, « à plus de discernement dans l’exercice de ses fonctions quand l’organisation est sollicitée d’agir par des États qui se placent en marge des règles internationales ».

 

« Caractère arbitraire de la procédure »

 

Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), avait été interpellé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités maliennes, dans le cadre de l’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel sous le régime d’IBK, durant lequel il a notamment exercé les fonctions de ministre de l’Industrie et de secrétaire général de la présidence.

 

Il avait été placé en rétention judiciaire, distincte de la garde à vue parce qu’il n’est pas soupçonné de délit commis en France, avant d’être relâché le lendemain suite à une « décision » de la justice française « de ne pas poursuivre la procédure d’extradition, qui avait été initiée à la suite d’une demande formulée par les autorités maliennes », d’après une source judiciaire.

 

« L’absence de tout fondement factuel et juridique du mandat d’arrêt, l’atteinte évidente à la liberté individuelle de Moustapha Ben Barka, le caractère arbitraire de cette procédure sont à l’origine de cette main-levée », selon ses avocats.

 

L’Informateur avec L’AFP

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