Dans le cadre de la 2ème édition du projet Promotion du genre dans les organes de communication (Pro Genre), le Directeur General de PMU-Mali, Fassery Doumbia a animé une communication avec les participantes (jeunes filles diplômées en journalisme et en communication) sur l’Audit et la Bonne gouvernance. C’était le vendredi 21 octobre dans l’après-midi à l’Agence Nationale de Communication pour le Développement (ANCD). Cet atelier est une formation de 20 jours, organisé par le Réseau de l’audiovisuel public en Afrique Francophone et de l’Amicale des anciens étudiants et stagiaires maliens au Maroc.
Malgré son agenda particulièrement chargé, le Directeur Général du PMU-Mali, Fassery Doumbia, a bien voulu partager ses connaissances avec les jeunes filles diplômées en journalisme et en communication, en formation dans le cadre de la 2ème édition du ProGenre dans la salle de conférence de l’ANCD. Sa communication a porté sur le concept de l’Audit et de la Bonne gouvernance.
D’entrée de jeu, le DG du PMU-Mali, diplômé en Audit expertise comptable, audit international, droit des affaires et fiscalité, a expliqué brièvement les concepts de base en audit et les apports de l’audit dans la bonne gouvernance. Selon lui, un audit est une analyse menée par un ou plusieurs experts avec un œil impartial et si possible indépendant sur un aspect précis de l’entreprise. Avant de préciser qu’« un auditeur a droit à toutes les informations. Il donne une information indépendante et son rapport ne doit pas faire objet de polémique ».
Abordant le statut des auditeurs et leur mode opérandes, il a fait savoir que ceux-ci ont une méthodologie de travail particulière, frappée du sceau de la confidentialité. Qu’ils sont régis par des normes professionnelles qui leurs permettent de rester très objectif dans leur travail.
Dans son exposé, le DG Doumbia a brossé aux jeunes filles journalistes, les différents types d’audit, qui sont entre autres : l’audit comptable et financier, l’audit interne et externe, l’audit opérationnel (qui est très courant au Mali).
A ses dires le travail d’un auditeur est différent de celui du contrôleur. « L’audit est basé sur le système tandis que le contrôle porte sur l’état d’une chose » a-t-il spécifié aux participantes.
Sur la bonne gouvernance, l’intervention de M. Fassery Doumbia a porté sur quatre piliers fondamentaux : la redevabilité, la transparence, le respect des règles et la participation.
En outre, il dira que la question du contrôle des finances publiques doit faire l’objet d’une plus grande sensibilisation de la société civile et des médias privés en particulier. Les deux doivent avoir une bonne lecture et compréhension des rapports d’audit (formation sur les concepts de base de l’audit).
« Les journalistes sont un grand relai par rapport à la gestion de la cité, nous pensons que les concepts de base que nous leur donnons doivent leur permettre de mieux utiliser les rapports d’audit ou les informations qu’ils ont sur la gestion des finances publiques et même la gestion privée, de manière qu’on aille trop vite en besogne en matière d’accusation » a-t-il fait savoir.
Cette présentation du DG du PMU-Mali a été d’un grand apport dans la compréhension des participantes sur ces deux concepts, à savoir, l’audit des finances publiques et la bonne gouvernance.
Par Fatoumata Coulibaly
Le Sursaut