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Situation sécuritaire : Pression accrue sur les terroristes

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Plus de 130 assaillants ont été neutralisés par les FAMa en octobre dernier, à travers des opérations d’opportunités aéroterrestres, des reconnaissances offensives, des patrouilles, des fouilles.

 

Les Forces armées maliennes (FAMa) maintiennent leur dynamique offensive de recherche et de neutralisation des Groupes armés terroristes (GAT), de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et de l’Opération Kèlètigui. Ce, en consolidant les acquis opérationnels face aux terroristes en perte d’initiatives sur le terrain, qui optent comme mode d’action l’évitement sur le terrain et continuent de procéder à des poses d’Engins explosifs improvisés (EEI), ainsi qu’à des attaques complexes contres nos militaires en mouvement. S’y ajoutent des massacres et des enlèvements de civils avec demandes de rançons.

 

En réponse à ces actions rétrogrades et obscurantistes des GAT, au cours du mois d’octobre écoulé, les FAMa ont mené plusieurs actions complexes visant à réduire la pression des terroristes sur les populations civiles. Ces activités ont été menées à travers des opérations d’opportunités aéroterrestres avec plus de 200 vols effectués par l’Armée de l’air, des reconnaissances offensives, des patrouilles, des fouilles, etc.

 

Ces prouesses ont permis à nos vaillants soldats de neutraliser plus de 130 terroristes, dont des cadres vivement recherchés, d’interpeller plus de 120. Durant la période de référence, l’Armée a également récupéré une importante quantité d’armes, de minutions et beaucoup d’autres matériels militaires et logistiques dont une soixantaine de motos détruites. Côté FAMa, 10 éléments ont été blessés.

 

Ces informations ont été données hier au cours de la traditionnelle conférence de presse de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), dans les locaux de la structure. La conférence était animée par le directeur de la structure, le colonel Souleymane Dembélé, en présence de plusieurs autres responsables militaires.

 

Au cours de son exposé, le premier responsable de la Dirpa a largement expliqué les contours de la situation des opérations militaires sur le terrain, avant de rappeler les activités menées au niveau du département en charge de la Défense et celui de l’état-major général des Armées. Selon l’officier supérieur, le théâtre Est de l’opération Maliko, est marqué par des combats de positionnement entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) et l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans le secteur de Tessit et les Régions d’Ansongo et Ménaka.

 

Occasion pour le colonel Dembélé de rassurer la population concernant les informations sur les réseaux sociaux faisant état d’une menace de l’EIGS sur Ménaka. «Les FAMa patrouillent régulièrement dans la ville de Ménaka et le jour où nous allons croiser les éléments de cette organisation terroriste nous allons les combattre comme tout autre GAT », a promis le conférencier.

 

Dans la même veine, il a apporté un démenti formel aux allégations se rapportant à «l’enlèvement suivi de l’exécution d’une cinquantaine de civils dans le village de Guélediè (Cercle de Ténenkou) par l’Armée malienne et ses supplétifs russes du groupe privé de sécurité Wagner». Bien au contraire, les FAMa ont neutralisé une quinzaine de terroristes suite à une opération aéroportée sur la base de renseignements précis faisant état de la présence massive de combattants terroristes, le 30 octobre dernier.

 

L’occasion a été mise à profit par le colonel Souleymane Dembélé pour démentir une nouvelle fois la présence de cette société privée auprès des FAMa. «Nous ne travaillons pas avec Wagner mais avec des coopérants de l’armée russe dans le cadre de la collaboration bilatérale historique entre les deux États», a-t-il clarifié.

 

S’agissant de la sécurisation des récoltes, le patron de la Dirpa a assuré que des dispositions utiles sont prises par les FAMa pour permettre aux populations d’avoir de bonnes récoltes, à l’image de la campagne agricole passée.

 

Par Aboubacar TRAORE

L’Essor

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